« Well, nobody's perfect! »
| titre original | "Some Like It Hot" |
| année de production | 1959 |
| réalisation | Billy Wilder |
| scénario | Billy Wilder et I.A.L. Diamond |
| photographie | Charles Lang |
| musique | Adolph Deutsch |
| production | Billy Wilder |
| interprétation | Marilyn Monroe, Tony Curtis, Jack Lemmon, George Raft, Pat O'Brien, Joe E. Brown, Nehemiah Persoff, Joan Shawlee, George E. Stone, Edward G. Robinson Jr. |
| récompense | Oscar de la meilleure création de costumes pour Orry-Kelly |
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Célébrissime comédie, "Certains l'aiment chaud" l'est à juste titre. On ne peut plus caractéristique de la manière Wilder, le film manie la dérision comme un chirurgien le scalpel, qui certes incise, mais avec précision et amour. Parodie des burlesques du muet (de Chicago à Miami, le film se résume à une gigantesque et loufoque course-poursuite), des films de gangsters des années 30 (l'évocation du massacre de la Saint-Valentin, l'utilisation d'acteurs ayant participé du mythe comme George Raft, Pat O'Brien ou Edward G. Robinson, représenté ici par son fils), du jazz hot (l'orchestre féminin), "Certains l'aiment chaud" cache sous son ton moqueur un homme ému à tous ces mythes hollywoodiens dont s'est nourri Billy Wilder [...] Un chef-d'œuvre dans son genre.
Critique extraite de 50 ans de cinéma américain de Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon
Le massacre de la Saint-Valentin sert de point de départ à une comédie-farce de Billy Wilder. Jack Lemmon et Tony Curtis travestis dans un orchestre féminin dont la chanteuse est Marilyn Monroe. Un classique. La réplique finale - « Personne n'est parfait » - est l'une des plus célèbres de l'histoire du cinéma.
Éducation cinématographique
"Certains l'aiment chaud" fait partie de la liste des 50 films à voir avant d'avoir 14 ans établie par le British Film Institute en 2005.
Pour une cinémathèque idéale
"Certains l'aiment chaud" fait partie de la liste "100 films pour une cinémathèque idéale" établie en 2008 et éditée en livre par les éditions des Cahiers du cinéma. Il y figure à la 52e place.
Le titre original du film
Il fait référence à une réplique :
« Does that mean you play that very fast music… jazz ?
— Yeah. Real hot!
— I guess some like it hot… »
Billy Wilder et I.A.L. Diamond
"Certains l'aiment chaud" est la deuxième collaboration du réalisateur avec le scénariste, après "Ariane" (1957). Suivront "La Garçonnière" (1960), "Un, deux, trois" (1961), "Irma la douce" (1963), "Embrasse-moi, idiot" (1964), "La Grande Combine" (1966), "La Vie privée de Sherlock Holmes" (1970), "Avanti!" (1972), "Spéciale première" (1974), "Fedora" (1978) et "Victor la gaffe" (1981).
In & Out
"Certains l'aiment chaud" fait partie des longs métrages cités dans le documentaire "The Celluloid Closet" réalisé en 1995 par Rob Epstein et Jeffrey Friedman, sous-titré en France "Les homosexuels (re)vus par Hollywood", parmi lesquels figurent notamment les films américains suivants : "Rebecca", "Le Faucon maltais", "Gilda", "La Corde", "La Rivière rouge", "Femmes en cage", "Thé et Sympathie", "La Chatte sur un toit brûlant", "Soudain l'été dernier", "Ben-Hur", "Spartacus", "La Rumeur", "La Rue chaude", "Faut-il tuer Sister George ?", "Le Détective", "Macadam cowboy", "Point limite zéro", "Les Garçons de la bande", "Midnight Express", "Car Wash", "Cabaret", "Next Stop, Greenwich Village", "Cruising", "Pulsions", "Personal Best", "Les Prédateurs", "Beignets de tomates vertes", "My Own Private Idaho", "Thelma & Louise", "Basic Instinct", "Swoon" et "Philadelphia".
dossier enseignant et fiche élève
♦ Dossier pédagogique consacré à "Certains l'aiment chaud"
Rire avec un classique de la comédie hollywoodienne
Discipline : anglais - Niveaux : collège, lycée
