« You always have a very smooth explanation ready.
– What do you want me to do, learn to stutter? »
titre original | "The Maltese Falcon" |
année de production | 1941 |
réalisation | John Huston |
scénario | John Huston, d'après le roman "The Maltese Falcon" de Dashiell Hammett (1930) |
montage | Thomas Richards |
photographie | Arthur Edeson |
musique | Adolph Deutsch |
interprétation | Humphrey Bogart, Mary Astor, Gladys George, Peter Lorre, Barton MacLane, Lee Patrick, Sydney Greenstreet, Walter Huston (non crédité) |
versions précédentes | • "Le Faucon maltais" de Roy Del Ruth, 1931, États-Unis |
• "Satan Met a Lady" de William Dieterle, 1936, États-Unis |
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
La troisième et la plus célèbre des versions du "Faucon maltais". Le rôle de Spade convient parfaitement à Bogart et le tandem Greenstreet-Lorre fait merveille. Seule Mary Astor n'est peut-être pas très convaincante. Il s'agit du premier film de John Huston comme metteur en scène : il est déjà maître de son art et pose le premier jalon de sa fameuse thématique de l'échec : meurtres et trahisons se seront succédé pour une statuette sans valeur.
Critique extraite de 50 ans de cinéma américain de Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon
Troisième version filmée du roman de Dashiell Hammett, ce premier film dirigé par John Huston inaugure néanmoins officiellement, pour les historiens français, ce qu'ils appelleront le "policier noir". Huston introduit son thème favori : la quête absurde. Distribution sublime.
John Huston et Humphrey Bogart
"Le Faucon maltais" est la première collaboration du réalisateur avec l'acteur. Suivront les cinq films suivants : "Griffes jaunes" (1942), "Le Trésor de la Sierra Madre" (1948), "Key Largo" (1948), "L'Odyssée de l'African Queen" (1951) et "Plus fort que le diable" (1953).
Un nouveau genre "policier"
"Le Faucon maltais" fait partie, avec "Assurance sur la mort", "Laura" et "Adieu, ma belle", des productions américaines à propos desquelles l'expression "film noir" aurait été utilisée pour la première fois, et ce, dans un article paru dans le numéro 61 d'août 1946 de la revue de cinéma L'Écran français et signé Nino Frank.
Le générique du "Faucon maltais"