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"Thé et Sympathie"

« I'm always falling in love with the wrong people. – Who isn't? »

titre original "Tea and Sympathy"
année de production 1956
réalisation Vincente Minnelli
scénario Robert Anderson, d'après sa propre pièce éponyme (1953)
photographie John Alton
musique Adolph Deutsch
production Pandro S. Berman
interprétation Deborah Kerr, John Kerr, Leif Erickson, Edward Andrews

Critique extraite de 50 ans de cinéma américain de Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon

Dans "Thé et Sympathie" comme dans "Celui par qui le scandale arrive", un jeune garçon voudrait bien, mais ne parvient pas, à se conformer à ce qu'on (c'est-à-dire son père, ses camarades, ses professeurs, les femmes, la société tout entière) attend de lui. De John Kerr, dans "Thé et Sympathie", on dirait aujourd'hui qu'il cherche son identité sexuelle, mais dans le contexte psychologique et social où il se débat, il n'y a rien à chercher : cette identité est toute trouvée au départ aux yeux du monde qui l'impose, et la déviation ne peut être perçue que comme scandaleuse [...]

In & Out

"Thé et Sympathie" fait partie des longs métrages cités dans le documentaire "The Celluloid Closet" réalisé en 1995 par Rob Epstein et Jeffrey Friedman, sous-titré en France "Les homosexuels (re)vus par Hollywood", parmi lesquels figurent notamment les films américains suivants : "Rebecca" (1940), "Gilda" (1946), "La Corde" (1948), "La Chatte sur un toit brûlant", "Soudain l'été dernier", "Certains l'aiment chaud" (1959), "Ben-Hur", "Spartacus", "La Rumeur", "La Rue chaude", "Faut-il tuer Sister George ?", "Le Détective", "Macadam cowboy", "Les Garçons de la bande", "Point limite zéro", "Midnight Express", "Car Wash", "Cabaret", "Next Stop, Greenwich Village", "Cruising", "Pulsions", "Personal Best", "Les Prédateurs", "Beignets de tomates vertes", "My Own Private Idaho", "Thelma & Louise", "Swoon", "Basic Instinct" et "Philadelphia".

Couverture de l'ouvrage "Vincente Minnelli"
Emmanuel Burdeau, éditions Capricci, 2011