« I hate you too, Johnny. I hate you so much I think I'm going to die from it. Darling... »
titre original | "Gilda" |
année de production | 1946 |
réalisation | Charles Vidor |
scénario | Marion Parsonnet, d'après une histoire de E.A. Ellington |
photographie | Rudolph Maté |
musique | Hugo Friedhofer (non crédité) |
production | Virginia Van Upp |
interprétation | Rita Hayworth, Glenn Ford, George Macready, Joseph Calleia |
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Un scénario fort complexe ne diminue en rien l'immense plaisir que l'on éprouve à voir ce chef-d'œuvre du film noir américain des années quarante. Tout est excellent dans "Gilda". Le public ne s'y est pas trompé car le film fut un immense succès. Les comédiens sont tous remarquables, la photo a rarement atteint un tel degré de perfection dans l'utilisation du noir et blanc, les numéros musicaux et les costumes font partie de la mythologie hollywoodienne. Enfin, il ne faut en aucun cas rater la première scène de Rita Hayworth, qui est Gilda. C'est un grand choc, une apparition de rêve, une vision inoubliable. Rita Hayworth, première superstar de l'écran, belle, sensuelle, désirable, violente, cruelle, émouvante, qui danse, chante, aime et hait, et qui nous offre dans "Gilda" assurément son plus grand rôle.
Critique extraite de 50 ans de cinéma américain de Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon
Plus noir encore que "Le Grand Sommeil" et "Crime passionnel" réunis. Une étrange construction artificielle et symbolique dont l'érotisme subtil défie le code Hays à chaque instant. Rita Hayworth dans son rôle le plus célèbre.
Charles Vidor et Rita Hayworth
"Gilda" est la troisième collaboration du réalisateur hongrois avec l'actrice américaine, après "The Lady in Question" (1940) et "La Reine de Broadway" (1944). Suivra "Les Amours de Carmen" (1948).
In & Out
"Gilda" fait partie des longs métrages cités dans le documentaire "The Celluloid Closet" réalisé en 1995 par Rob Epstein et Jeffrey Friedman, sous-titré en France "Les homosexuels (re)vus par Hollywood", parmi lesquels figurent notamment les films américains suivants : "Rebecca", "Le Faucon maltais", "La Corde", "La Rivière rouge", "Femmes en cage", "Thé et Sympathie", "La Chatte sur un toit brûlant", "Soudain l'été dernier", "Certains l'aiment chaud", "Ben-Hur", "Spartacus", "La Rumeur", "La Rue chaude", "Faut-il tuer Sister George ?", "Le Détective", "Macadam cowboy", "Les Garçons de la bande", "Midnight Express", "Cabaret", "Next Stop, Greenwich Village", "Cruising", "Pulsions", "Personal Best", "Les Prédateurs", "Beignets de tomates vertes", "My Own Private Idaho", "Thelma & Louise", "Basic Instinct", "Swoon" et "Philadelphia".
Le générique de "Gilda"