Josef von Sternberg and Marlene Dietrich go to Hollywood together
titre original | "Morocco" |
année de production | 1930 |
réalisation | Josef von Sternberg |
scénario | Jules Furthman, d'après "Amy Jolly, die Frau aus Marrakesch" de Benno Vigny (1927) |
photographie | Lee Garmes (et Lucien Ballard, non crédité) |
musique | Karl Hajos (non crédité) |
production | Hector Turnbull (non crédité) |
interprétation | Gary Cooper, Marlene Dietrich, Adolphe Menjou, Ullrich Haupt, Eve Southern, Francis McDonald, Paul Porcasi |
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Derrière la romance sentimentale entre une chanteuse de beuglant et un beau légionnaire, un étonnant portrait de femme dessiné par Marlène Dietrich qui gagna avec ce film son statut de star aux États-Unis.
Josef von Sternberg et Marlene Dietrich
"Cœurs brûlés" est la deuxième collaboration du réalisateur avec l'actrice, après "L'Ange bleu" (1930), et leur premier film pour la Paramount ensemble. Suivront "Agent X 27" (1931), "Shanghaï Express" (1932), "Blonde Vénus" (1932), "L'Impératrice rouge" (1934) et "La Femme et le Pantin" (1935).
Le titre original du film
En anglais, Morocco signifie « Maroc », pays dans lequel se situe l'action du film.
In & Out
"Cœurs brûlés" fait partie des longs métrages cités dans le documentaire "The Celluloid Closet" réalisé en 1995 par Rob Epstein et Jeffrey Friedman, sous-titré en France "Les homosexuels (re)vus par Hollywood", parmi lesquels figurent notamment les films américains suivants : "Rebecca", "Gilda", "La Corde", "La Chatte sur un toit brûlant", "Certains l'aiment chaud", "Soudain l'été dernier", "Ben-Hur", "Spartacus", "La Rumeur", "La Rue chaude", "Faut-il tuer Sister George ?", "Le Détective", "Macadam cowboy", "Point limite zéro", "Les Garçons de la bande", "Midnight Express", "Car Wash", "Cabaret", "Next Stop, Greenwich Village", "Cruising", "Pulsions", "Personal Best", "Les Prédateurs", "Beignets de tomates vertes", "My Own Private Idaho", "Thelma & Louise", "Basic Instinct", "Swoon" et "Philadelphia".



Stéphane Benaïm, éditions LettMotif