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"La Mort aux trousses"

La mort aux trousses - affiche

titre original "North by Northwest"
année de production 1959
réalisation Alfred Hitchcock
scénario Ernest Lehman
photographie Robert Burks
musique Bernard Herrmann
production Alfred Hitchcock (non crédité)
interprétation Cary Grant, Eva Marie Saint, James Mason, Martin Landau, Alfred Hitchcock (caméo)
 
récompenses • Coquille d'argent pour Alfred Hitchcock au festival de Saint-Sébastien 1959
Prix Edgar Allan Poe 1960 pour Ernest Lehman

Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard

Considéré comme les "39 Marches" de la période américaine d'Hitchcock, c'est un excellent film d'espionnage mené tambour battant, et non dépourvu d'humour. Comme dans tous les films d'espionnage, la logique est absente de toute l'histoire. Malgré cela, le génie d'Hitchcock nous transporte aisément dans une grande variété de lieux. Parfaite illustration de cet illogisme, la fameuse scène où Cary Grant est poursuivi par un avion en rase campagne, qui devient une magistrale séquence à suspense. Le document filmé d'Hitchcock racontant cette scène est d'ailleurs un morceau d'anthologie.

Critique extraite de 50 ans de cinéma américain de Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon

Un faux coupable poursuivi à travers toute l'Amérique dans un vertigineux pot-pourri des grandes scènes hitchcockiennes.

Pour une cinémathèque idéale

"La Mort aux trousses" fait partie de la liste "100 films pour une cinémathèque idéale" établie en 2008 et éditée en livre par les éditions des Cahiers du cinéma. Il y figure à la 28e place.

Un film entièrement filmé en VistaVision

"La Mort aux trousses" fait partie de ces films américains utilisant le VistaVision comme procédé principal de prise de vues, comme également "Noël blanc" (1954), "Artistes et Modèles" (1955), "La Maison des otages" (1955), "La Rose tatouée" (1955), "La Main au collet" (1955), "Mais qui a tué Harry ?" (1955), "La Prisonnière du désert" (1956), "Les Dix Commandements" (1956), "L'Homme qui en savait trop" (1956), "Drôle de frimousse" (1957), "Règlements de comptes à OK Corral" (1957), "Sueurs froides" (1958), "Le Dernier Train de Gun Hill" (1959) et "Vengeance aux deux visages" (1961).

Citations dans la littérature française

« J’ai pensé qu’il fallait bien que j’envoie [ma liste] dans les délais et ne plus faire machine arrière, revoyant déjà sous mon crâne, non plus les dix films inscrits dans l’ordre sur ma feuille de papier mais les mille films (Taxi driver) non inscrits dans l’ordre (Le Cuirassé Potemkine) qui auraient dû y être (La Nuit du chasseur) alors que (La Grande illusion) c’était déjà (Sunset Boulevard) bien trop tard, la lettre pliée (Rio Bravo), bientôt cachetée (Le Mépris) […] je suis descendu (Apocalypse Now, Le Parrain 3, Rusty James) jusqu’à la boîte aux lettres (Fitzcarraldo) la plus proche (Los Olvidados), une dernière fois hésité (Au bord de la mer bleue) et puis, bon, je l’ai glissée dans la fente (Huit et demi, Indiscrétions). Peut-être alors (Que la bête meure), quand même (La Vie est belle), j’ai repensé à La Mort aux trousses. » Extrait de "Hitchcock, par exemple" de Tanguy Viel, 2010

« Il traversa l'immense salle des pas perdus pour gagner la célèbre horloge ronde à quatre cadrans qui surmontait le bureau d'information. C'est là que Creed Leroy lui avait fixé rendez-vous. D'ordinaire, il appréciait cet endroit, à jamais associé dans son esprit à un décor de cinéma et à Hitchcock qui avait tourné ici une scène célèbre de La Mort aux trousses. » Extrait du roman "Et après..." de Guillaume Musso, 2004 (chapitre 27)

Dossier pédagogique du CNC consacré à "La Mort aux trousses"
dossier enseignant et fiche élève
© Laurent Durieux
© Laurent Durieux (variante)
© Matt Needle

Le générique de "La Mort aux trousses" conçu par Saul Bass

La mort aux trousses - générique

La mort aux trousses - générique

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