« Don't you realize that Americans dislike having their children stolen? »
titre original | "The Man Who Knew Too Much" |
année de production | 1956 |
réalisation | Alfred Hitchcock |
scénario | John Michael Hayes |
photographie | Robert Burks |
musique | Bernard Herrmann |
production | Alfred Hitchcock (non crédité) |
interprétation | James Stewart, Doris Day, Brenda de Banzie, Bernard Miles, Ralph Truman, Daniel Gélin, Carolyn Jones |
récompense | Oscar de la meilleure chanson originale pour Jay Livingston et Ray Evans |
version précédente | "L'Homme qui en savait trop" d'Alfred Hitchcock, 1934, Royaume-Uni |
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Remake du film anglais tourné par Hitchcock en 1934, cette nouvelle version n'a qu'un rapport très lointain avec la première, l'histoire et les situations ayant été modifiées. Après un début bavard et quelques scènes d'un humour laborieux - le couple mangeant du couscous -, le film gagne de l'intérêt dès que l'on passe à Londres pour finir en beauté avec la fameuse scène du concert où, pendant quelques minutes, grâce à un savant montage montrant en alternance l'orchestre, la partition prise en gros plan et l'assassin préparant son coup, le suspense atteint son paroxysme. Autre point fort du film, la scène pleine d'émotion où Doris Day, mère inquiète, met toute son énergie à chanter un air célèbre pour retrouver son fils. Malgré cela, le film reste très moyen.
Un film entièrement filmé en VistaVision
"L'Homme qui en savait trop" fait partie de ces films américains utilisant le VistaVision comme procédé principal de prise de vues, comme également "Noël blanc" (1954), "Artistes et Modèles" (1955), "Mais qui a tué Harry ?" (1955), "La Maison des otages" (1955), "La Main au collet" (1955), "La Rose tatouée" (1955), "Les Dix Commandements" (1956), "La Prisonnière du désert" (1956), "Drôle de frimousse" (1957), "Règlements de comptes à OK Corral" (1957), "Sueurs froides" (1958), "Le Dernier Train de Gun Hill" (1959), "La Mort aux trousses" (1959) et "Vengeance aux deux visages" (1961).
Alfred Hitchcock et Bernard Herrmann
"L'Homme qui en savait trop" est la deuxième collaboration du réalisateur britannique avec le compositeur de musique de film américain, après "Mais qui a tué Harry ?" (1955). Suivront "Le Faux Coupable" (1956), "Sueurs froides" (1958), "La Mort aux trousses" (1959), "Psychose" (1960) et "Pas de printemps pour Marnie" (1964).