titre original | "Last Train from Gun Hill" |
année de production | 1959 |
réalisation | John Sturges |
scénario | James Poe, d'après une histoire originale de Les Crutchfield ("Showdown") |
photographie | Charles Lang |
musique | Dimitri Tiomkin |
production | Hal B. Wallis |
interprétation | Kirk Douglas, Anthony Quinn, Carolyn Jones, Earl Holliman, Brad Dexter, Brian G. Hutton |
Critique extraite de 50 ans de cinéma américain de Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon
Les limites de Sturges se révélèrent tristement avec "Le Dernier Train de Gun Hill" qui démarquait sans vergogne "3h10 pour Yuma" et accumulait tous les poncifs du western moderne, sans oublier un antiracisme de commande fort artificiellement introduit.
Extrait de la chronique no 10 du 16 octobre 2006 de Bertrand Tavernier
[...] je reste toujours réticent devant "Le Dernier Train de Gun Hill" (1959) de John Sturges que je n'avais pas aimé lors de sa sortie. Le film ne se bonifie pas avec l'âge. Le scénario de James Poe m'est apparu encore plus empesé, statique, inerte que dans mon souvenir, les personnages sont encore plus schématiques. Ils sont définis une fois pour toutes dès leur première scène. Poe n'ajoute aucune couleur, aucune ambiguïté et John Sturges ne parvient pas à animer ces marionnettes.
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Un solide western où tous les ingrédients (interprétation, musique, images) seraient réunis pour en faire un chef-d'œuvre s'il ne démarquait pas trop ostensiblement "3h10 pour Yuma" et "Le train sifflera trois fois".
John Sturges et Dimitri Tiomkin
"Le Dernier Train de Gun Hill" constitue la dernière des quatre collaborations du réalisateur avec le compositeur de musique de film américain d'origine russe, après "La Plage déserte", "Règlements de comptes à OK Corral" (avec Kirk Douglas et Earl Holliman également) et "Le Vieil Homme et la Mer".
Un film entièrement filmé en VistaVision
"Le Dernier Train de Gun Hill" fait partie de ces films américains utilisant le VistaVision comme procédé principal de prise de vues, comme également "Noël blanc" (1954), "Artistes et Modèles" (1955), "La Maison des otages" (1955), "La Rose tatouée" (1955), "La Main au collet" (1955), "Mais qui a tué Harry ?" (1955), "La Prisonnière du désert" (1956), "Les Dix Commandements" (1956), "L'Homme qui en savait trop" (1956), "Drôle de frimousse" (1957), "Règlements de comptes à OK Corral" (1957), "Sueurs froides" (1958), "La Mort aux trousses" (1959) et "Vengeance aux deux visages" (1961).
