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"Indiscrétions"

Indiscrétions - affiche

titre original "The Philadelphia Story"
année de production 1940
réalisation George Cukor
scénario Donald Ogden Stewart, d'après la pièce "The Philadelphia Story" de Philip Barry
photographie Joseph Ruttenberg
musique Franz Waxman
production Joseph L. Mankiewicz
interprétation Cary Grant, Katharine Hepburn, James Stewart, Ruth Hussey, John Howard, Roland Young, John Halliday, Mary Nash, Virginia Weidler
 
récompenses • Oscar du meilleur acteur pour James Stewart
• Oscar du meilleur scénario adapté
 
version suivante  "Haute Société" ("High Society") de Charles Walters, 1956, États-Unis

Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard

L'un des sommets de la comédie américaine. La brillante adaptation de la pièce de Philip Barry témoigne une fois de plus de la compréhension intuitive de Cukor des méandres du cœur féminin. Comme toujours, la comédie masque la peinture corrosive et peu indulgente d'une certaine société. Mais c'est aussi pour les protagonistes l'occasion de montrer et leurs talents d'équilibristes sur le fil tenu de la comédie et la connivence évidente qu'ils entretiennent avec le metteur en scène. La spontanéité et la maîtrise du jeu de Katharine Hepburn, tour à tour tendre et drôle, n'ont d'égale que la superbe composition de Cary Grant qui, s'il incarne un personnage dans la tradition de la comédie, lui confère toutefois une sorte d'assurance non dénuée de sensibilité (on aborde tout de même en toile de fond le grave problème de l'alcoolisme). Quant à James Stewart, il trouve, dans ce personnage fin, nuancé, tombant avec volupté dans le traquenard féminin de la redoutable Tracy, l'un de ses rôles les plus achevés.

Citation dans la littérature française

« J’ai pensé qu’il fallait bien que j’envoie [ma liste] dans les délais et ne plus faire machine arrière, revoyant déjà sous mon crâne, non plus les dix films inscrits dans l’ordre sur ma feuille de papier mais les mille films (Taxi driver) non inscrits dans l’ordre (Le Cuirassé Potemkine) qui auraient dû y être (La Nuit du chasseur) alors que (La Grande illusion) c’était déjà (Sunset Boulevard) bien trop tard, la lettre pliée (Rio Bravo), bientôt cachetée (Le Mépris) […] je suis descendu (Apocalypse Now, Le Parrain 3, Rusty James) jusqu’à la boîte aux lettres (Fitzcarraldo) la plus proche (Los Olvidados), une dernière fois hésité (Au bord de la mer bleue) et puis, bon, je l’ai glissée dans la fente (Huit et demi, Indiscrétions). Peut-être alors (Que la bête meure), quand même (La Vie est belle), j’ai repensé à La Mort aux trousses. » Extrait de "Hitchcock, par exemple" de Tanguy Viel, 2010

Indiscrétions - The Criterion Collection
Blu-ray et DVD The Criterion Collection de "Indiscrétions"

Le générique de "Indiscrétions"

Indiscrétions - générique