A psycho-comedy
titre original | "High Anxiety" |
année de production | 1977 |
réalisation | Mel Brooks |
scénario | Mel Brooks, Ron Clark, Rudy De Luca et Barry Levinson |
photographie | Paul Lohmann |
musique | John Morris |
production | Mel Brooks |
interprétation | Mel Brooks, Cloris Leachman |
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Parodie des films d'Hitchcock, de "La Maison du docteur Edwardes" (le cadre de la clinique) à "Sueurs froides" (la poursuite finale). Le scénario manque de cohérence et ne peut intéresser qu'un familier de l'univers hitchcockien, les gags intrinsèques étant le plus souvent assez faibles.
Références cinématographiques
"Le Grand Frisson" contient de nombreuses références à divers films d'Alfred Hitchcock, dont principalement "La Maison du docteur Edwardes" (1945) et "Sueurs froides" (1958), mais aussi "Psychose" (1960) et "Les Oiseaux" (1963), dont de célèbres scènes sont parodiées, ainsi que "Le crime était presque parfait" (1954), "Complot de famille" (1976), "Frenzy" (1972), "La Mort aux trousses" (1959), "Les Enchaînés" (1946), "Rebecca" (1940), "L'Ombre d'un doute" (1943), "Soupçons" (1941), "L'Homme qui en savait trop" (la version de 1934 et celle de 1956), "Les 39 Marches" (1935), "Le Rideau déchiré" (1966), "Les Amants du Capricorne" (1949) et "Le Faux Coupable" (1956). Le film de Mel Brooks est d'ailleurs dédié à Hitchcock (dédicace suivie de la précision suivante : « May he never dedicate anything to me in return » !), qui l'avait beaucoup apprécié et avait envoyé à Brooks, après la première du film, du vin (un grand Bordeaux, sachant le réalisateur fin connaisseur) accompagné de ce message : « Un simple échantillon du plaisir que j'ai pris, n'ayez surtout pas d'anxiété à ce sujet », en référence au titre original du film.
"Le Grand Frisson" fait également référence à des films d'autres réalisateurs qu'Hitchcock comme "Vol au-dessus d'un nid de coucou" de Milos Forman, tourné deux ans plus tôt, "Le Magicien d'Oz" de Victor Fleming (1939), le James Bond "L'Espion qui m'aimait", tout juste sorti en salle, et "Blow-Up" de Michelangelo Antonioni (1966).