« I'm haunted, but I can't see by what! »
titre original | "Spellbound" |
année de production | 1945 |
réalisation | Alfred Hitchcock |
scénario | Ben Hecht |
photographie | George Barnes |
musique | Miklós Rózsa |
production | David O. Selznick |
interprétation | Ingrid Bergman, Gregory Peck, Michael Chekhov, Leo G. Carroll, Rhonda Fleming, Alfred Hitchcock (caméo), Erskine Sanford (non crédité) |
récompenses | • Oscar de la meilleure musique (meilleure partition d'un film dramatique ou d'une comédie) |
• Prix de la meilleure actrice pour Ingrid Bergman à la Mostra de Venise 1947 |
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Produit par David O. Selznick, "La Maison du docteur Edwardes" marque la rencontre d'Hitchcock et d'Ingrid Bergman, qui tourneront ensemble deux autres films, "Les Enchaînés" et "Les Amants du Capricorne". Le sujet du film - l'amour d'une femme qui veut à tout prix guérir l'homme qu'elle aime - est en fait un vibrant plaidoyer en faveur de la psychanalyse, science alors très en vogue aux États-Unis et qui a toujours passionné Hitchcock. Le film se déroule comme une longue marche du couple à la recherche de la vérité, dans une espèce de labyrinthe parsemé de symboles en tous genres, sur un fond musical où reviennent sans cesse deux superbes leitmotivs pour lesquels Miklós Rózsa décrocha l'Oscar. La séquence du rêve, commandée à Dali, maintes fois réécrite, n'a rien de surréaliste. Enfin, d'après le livre Guinness du cinéma, ce film en noir et blanc comporte la plus courte séquence en couleurs de l'histoire du cinéma : c'est la scène montrant [...], où quelques images deviennent rouge vif un très court instant.
Critique extraite de 50 ans de cinéma américain de Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon
Thriller psychanalytique d'Alfred Hitchcock. Le faux coupable est névrosé, son psychiatre (Ingrid Bergman) prend les choses en main. Une séquence de rêve par Salvador Dali.