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"Délivrance"

« Sometimes you have to lose yourself 'fore you can find anything. »

Délivrance - affiche

titre original "Deliverance"
année de production 1972
réalisation John Boorman
scénario James Dickey, d'après son propre roman éponyme (1970)
photographie Vilmos Zsigmond
production John Boorman
interprétation Jon Voight, Burt Reynolds, Ned Beatty, Ronny Cox, Billy Redden, James Dickey, Belinda Beatty, Charley Boorman

Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard

À travers un affrontement entre deux mondes, l'un urbain, l'autre rural, un récit à couper le souffle, d'une extraordinaire violence. C'est le prétexte à une réflexion sur la nature dont on rappelle le caractère sauvage un peu vite oublié par l'écologie.

Georgia on My Mind

"Délivrance" fait partie de ces films dont l'action se déroule en tout ou partie dans l'État américain de Georgie, comme "Autant en emporte le vent", "Contagion", "Face à face", "Gemini Man", "Glory", "Intuitions", "Larry Flynt", "Le Malin", "Minuit dans le jardin du bien et du mal", "Miss Daisy et son chauffeur", "Real Steel" et "Reflets dans un œil d'or".

Références cinématographiques à "Délivrance"

• Dans "Menace toxique" : « Is this kind of like Deliverance or something? »
• Dans "Détour mortel" : « Well, I need to remind you of a little movie called Deliverance. »
• On peut entendre le morceau "Dueling Banjos" dans "Bienvenue à Zombieland" et "Big Fish".
• Dans "Dark Shadows", on peut voir un cinéma, le Roxy Theater, où "Délivrance" est à l'affiche, avec la mention « Starring Burt Reynolds ». L'action se déroule effectivement en octobre 1972, soit une période de diffusion vraisemblable dans une très petite ville pour le film, qui est sorti en juillet aux États-Unis.
• "Délivrance" fait partie des films de la Warner cités dans le téléfilm français "La Classe américaine" ("Le Grand Détournement") de Michel Hazanavicius.

Citation dans la littérature française

Le film est évoqué par Christian Authier dans son roman "L'Ouverture des hostilités" (2022) : « Au collège d'abord puis surtout au lycée et durant les premières années de fac, ils ne s'étaient privés de rien. Christophe et Frédéric voyaient au moins trois films par semaine au cinéma. Si La Guerre des étoiles, contrairement à la plupart de leurs condisciples, les avait laissés de marbre, la découverte de Voyage au bout de l’enfer, d'Apocalypse Now, de Manhattan, de Raging Bull, de Shining ou de La Guerre du feu les avait marqués durablement. Les sorties étaient riches, mais les reprises permettaient de combler certaines lacunes et curiosités. Ils avaient vu ainsi, avec quelques années de retard, des films au parfum de soufre comme L'Exorciste, Les Chiens de paille, Délivrance ou Taxi Driver, interdits au moins de treize ans. L'interdiction aux moins de dix-huit ans, frappant notamment Portier de nuit ou Orange mécanique, excitait d'autant plus leur appétit. De toute façon, le film de Kubrick n'était jamais programmé à Toulouse. » (extrait du chapitre 7)

FilmsFantastiques.com, L'Encyclopédie du Cinéma Fantastique
La chronique de Gilles Penso