Eyes wide open
titre original | "A Clockwork Orange" |
année de production | 1971 |
réalisation | Stanley Kubrick |
scénario | Stanley Kubrick, d'après le roman éponyme d’Anthony Burgess (1962) |
photographie | John Alcott |
production | Stanley Kubrick |
interprétation | Malcolm McDowell, Patrick Magee, David Prowse |
récompense | Prix Pasinetti pour le meilleur film étranger à la Mostra de Venise 1972 |
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Un film choc sur la violence. Kubrick explique : « Alex, au début du film, représente l'homme dans son état naturel. Lorsqu'on le soigne, cela correspondrait psychologiquement au processus de la civilisation. La maladie qui s'ensuit est la névrose même de la civilisation qui est imposée l'individu. Enfin la libération que ressent le public à la fin correspond à sa propre rupture avec la civilisation. » Étrangeté des décors, musique classique toujours en situation, pessimisme du propos sur les limites du pouvoir et de la liberté, le film a fait sensation à sa sortie et conserve toujours un certain impact.
Citation dans la littérature française
« Marc lança un regard circulaire. Au vu des affichettes, le petit avait bon goût : Memento, Requiem for a Dream, Old Boy, Orange mécanique, Vertigo… » Extrait du roman "La Fille de Brooklyn" de Guillaume Musso, 2016
La chronique de Gilles Penso