titre original | "Fiddler on the Roof" |
année de production | 1971 |
réalisation | Norman Jewison |
scénario | Joseph Stein, d'après sa propre comédie musicale de 1964 |
photographie | Oswald Morris |
musique | Jerry Bock |
production | Norman Jewison |
interprétation | Topol, Leonard Frey, Rosalind Harris, Michele Marsh, Neva Small, Paul Michael Glaser, Ray Lovelock |
récompenses | • Oscar de la meilleure photographie |
• Oscar de la meilleure adaptation musicale pour John Williams | |
• Oscar du meilleur mixage |
Critique extraite de 50 ans de cinéma américain de Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon
Le triomphe de Broadway filmé par Norman Jewison. Le plus gros succès commercial de l'année.
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Ce pourrait être émouvant, mais c'est terriblement pesant. Le documentaire sur une communauté juive d'avant les pogroms pourrait être intéressant, mais il est faussé par de trop nombreuses concessions. Même Robbins, prisonnier des traditions juives, paraît peu inspiré. Reste le violon d'Isaac Stern, admirable bien sûr.
Critique extraite du Cinéma américain 1955-1970 de Freddy Buache
L'histoire du laitier d'Anateyka et de ses filles dans la Russie de 1905, prétexte d'une triomphale comédie musicale, devait obligatoirement être portée à l'écran. Jewison se livre à cette adaptation avec un bonheur inégal, mais il bénéficie de la présence de Topol, acteur sympathique et chaleureux. Le cinéaste ne craint pas la théâtralisation, les effets appuyés, ce qui logiquement appelle sans hiatus le passage à la danse ou à la chanson. Mais, en revanche, de tels artifices nuisent au développement des scènes dialoguées. C'est pourquoi nous retiendrons surtout quelques excellents morceaux de bravoure (parfois trop courts) comme le mariage, le rêve, la danse des filles sur la colline, une atmosphère, des mœurs typiques, en regrettant que le goût du public d'aujourd'hui ne permette plus de laisser la comédie musicale s'envoler (Ah ! Minnelli, Donen !) vers la fantaisie chorégraphique sans se donner le drame pseudo-réaliste pour alibi. Cette remarque n'empêche pas "Un violon sur le toit" de correspondre exactement au genre de spectacle que ce film se propose d'être : il s'en dégage un certain charme sentimental qui, par moments, est un charme certain.
De la comédie musicale à l'écran
"Un violon sur le toit" fait partie d'une longue liste d'adaptations cinématographiques de comédies musicales, dans laquelle figurent notamment "Annie", "Cats", "Chicago", "Chorus Line", "Dreamgirls", "Evita", "Funny Girl", "Grease", "Hair", "Hedwig and the Angry Inch", "Les hommes préfèrent les blondes", "Jersey Boys", "Jesus Christ Superstar", "La Mélodie du bonheur", "My Fair Lady", "Nine", "Oliver !", "La Petite Boutique des horreurs", "Les Producteurs", "The Rocky Horror Picture Show", "Le Roi et moi", "Sweeney Todd : Le Diabolique Barbier de Fleet Street", "Sweet Charity", "West Side Story" (version 1961) et "West Side Story" (version 2021), "The Wiz".