« The rain in Spain stays mainly in the plain »
titre original | "My Fair Lady" |
année de production | 1964 |
réalisation | George Cukor |
scénario | Alan Jay Lerner, d'après la pièce éponyme de George Bernard Shaw |
photographie | Harry Stradling Sr. |
production | Jack L. Warner |
interprétation | Audrey Hepburn, Rex Harrison, Stanley Holloway, Wilfrid Hyde-White |
récompenses | • Oscar du meilleur film |
• Oscar du meilleur réalisateur | |
• Oscar du meilleur acteur pour Rex Harrison | |
• Oscar de la meilleure photographie | |
• Oscar de la meilleure musique pour André Previn | |
• Oscar du meilleur son | |
• Oscar de la meilleure direction artistique | |
• Oscar de la meilleure création de costumes pour Cecil Beaton |
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Tour à tour spectaculaire et dramatique, une comédie étincelante comme une parure de bijoux, d'une délicatesse où détonnent parfois les trognes inénarrables de la tribu Doolittle. L'ensemble, d'un humour féroce, doit son harmonie à la coexistence de ces deux éléments opposés : le drame, né de l'illusion créée par Higgins qui veut façonner un être à sa convenance de manière égoïste, et la comédie de mœurs, reflet de la férocité de Shaw et qui n'épargne personne. Une mise en scène magistrale orchestrée par une musique qui fait véritablement corps avec l'histoire et qui nous balance du rêve à la réalité (même triviale) nous prouve qu'avec "My Fair Lady", George Cukor était au sommet de son art.
Critique extraite de 50 ans de cinéma américain de Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon
George Cukor filme sagement, mais avec un immense talent, le plus grand succès musical de l'histoire de Broadway. Rex Harrison, reprenant son rôle, est un superbe Henry Higgins, Audrey Hepburn, bien que doublée (par Marni Nixon) pour les chansons, une merveilleuse Eliza Doolittle. Ce film opulent est remarquablement fidèle à la pièce de George Bernard Shaw et à son adaptation cinématographique de 1938 ("Pygmalion" d'Anthony Asquith, scénario de Shaw lui-même) tout comme à la triomphale adaptation musicale d'Alan Jay Lerner et Frederick Loewe.
Critique extraite du Dictionnaire des films de Georges Sadoul
On retrouve souvent le goût et le style de George Cukor dans cette trop somptueuse superproduction de Jack L. Warner, aux charmants costumes 1910 et à la musiquette entraînante. La pimpante Audrey Hepburn ne fait pas oublier la puissante création de Wendy Hiller, et Rex Harrison charge trop.
Le générique de "My Fair Lady" conçu par Wayne Fitzgerald