titre original | "The Wiz" |
année de production | 1978 |
réalisation | Sidney Lumet |
scénario | Joel Schumacher, d'après le roman "Le Magicien d'Oz" de L. Frank Baum |
photographie | Oswald Morris |
musique | Quincy Jones |
montage | Dede Allen |
interprétation | Diana Ross, Michael Jackson, Richard Pryor |
version précédente | "Le Magicien d'Oz" de Victor Fleming, 1939, États-Unis |
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Remake inventif du "Magicien d'Oz" de Fleming, "The Wiz" est un film intéressant mais raté. Il était séduisant, au départ, de faire jouer cette féerie ultra-connue par une troupe entièrement noire, mais c'était un contresens absolu que de confier le rôle principal à Diana Ross, excellente actrice et chanteuse, mais beaucoup trop âgée pour un rôle - où s'illustra Judy Garland - qui reposait sur l'extrême jeunesse et la vulnérabilité. Autre bonne idée qui tourne court, le fait de transposer l'action de la campagne du Kansas à New York, cité de tous les contrastes, qu'on peut aisément présenter sous un angle fantastique. Malheureusement, Lumet ne parvient pas à mêler harmonieusement les scènes tournées en décors réels et celles filmées en studio. Peu à l'aise dans le film musical, Lumet échoue à donner un rythme à une œuvre agitée et bruyante plutôt que dansante et enivrante. Dommage, car l'entreprise ne manquait ni d'ambition ni d'intérêt.
De la comédie musicale à l'écran
"The Wiz" fait partie d'une longue liste d'adaptations cinématographiques de comédies musicales, dans laquelle figurent notamment "Annie", "Cats", "Chicago", "Chorus Line", "Dreamgirls", "Evita", "Funny Girl", "Grease", "Hair", "Hedwig and the Angry Inch", "Les hommes préfèrent les blondes", "Jersey Boys", "Jesus Christ Superstar", "La Mélodie du bonheur", "My Fair Lady", "Nine", "Oliver !", "La Petite Boutique des horreurs", "Les Producteurs", "The Rocky Horror Picture Show", "Le Roi et moi", "Sweeney Todd : Le Diabolique Barbier de Fleet Street", "Sweet Charity", "Un violon sur le toit", "West Side Story" (version 1961) et "West Side Story" (version 2021).
La chronique de Gilles Penso