| titre original | "The Glass Menagerie" |
| année de production | 1950 |
| réalisation | Irving Rapper |
| scénario | Peter Berneis et Tennessee Williams, d'après la pièce de ce dernier |
| photographie | Robert Burks |
| musique | Max Steiner |
| production | Charles K. Feldman et Jerry Wald |
| interprétation | Jane Wyman, Kirk Douglas, Gertrude Lawrence, Arthur Kennedy |
| nouvelle version | "La Ménagerie de verre" de Paul Newman, 1987, États-Unis |
Critique extraite de 50 ans de cinéma américain de Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon
"La Ménagerie de verre", adaptation assez molle de la splendide pièce de Williams, inutilement aérée, pourvue d'une fin plus optimiste, paraît étrangement dirigée dans une optique de comédie légère, comme si le réalisateur avait peu du pathos qui constitue pourtant la raison d'être de la pièce. On n'avait pas l'impression d'entendre le texte, contrairement à la version magnifique de Paul Newman, et cela malgré une interprétation assez fine d'Arthur Kennedy, de Jane Wyman (un peu trop sentimentale pourtant) et de Kirk Douglas, dans un rôle modeste et touchant.
De la pièce à l'écran
"La Ménagerie de verre" est la première adaptation cinématographique d'une pièce de théâtre du dramaturge américain Tennessee Williams (1911-1983). Suivront, entre autres, "Un tramway nommé Désir" de Elia Kazan (1951), "La Rose tatouée" de Daniel Mann (1955), "Baby Doll" de Elia Kazan (1956), "La Chatte sur un toit brûlant" de Richard Brooks (1958), "Soudain l'été dernier" de Joseph Mankiewicz (1959), "L'Homme à la peau de serpent" de Sidney Lumet (1960), "Doux oiseau de jeunesse" de Richard Brooks (1962), "La Nuit de l'iguane" de John Huston (1964), "Propriété interdite" de Sydney Pollack (1966), "Boom!" ("The Milk Train Doesn't Stop Here Anymore") de Joseph Losey (1968), "Last of the Mobile Hot Shots" de Sidney Lumet (1970) et "La Ménagerie de verre" de Paul Newman (1987).