titre original | "The Fugitive Kind" |
année de production | 1960 |
réalisation | Sidney Lumet |
scénario | Tennessee Williams et Meade Roberts, d'après la pièce "La Descente d'Orphée" de Williams |
photographie | Boris Kaufman |
musique | Kenyon Hopkins |
interprétation | Marlon Brando, Anna Magnani, Joanne Woodward, Maureen Stapleton |
récompenses | • Coquille d'argent du meilleur réalisateur pour Sidney Lumet au festival de Saint-Sébastien 1960 |
• Coquille d'argent de la meilleure actrice pour Joanne Woodward au festival de Saint-Sébastien 1960 |
Pour : Critique extraite de 50 ans de cinéma américain de Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon
"L'Homme à la peau de serpent" fut une réussite inattendue. Un Brando d'une discrétion et d'une justesse admirables, une Magnani assagie et nuancée, restituaient le meilleur de la pièce de Williams, sa tendresse et sa compassion, et faisaient passer les facilités mélodramatiques.
Contre : Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Trop c'est trop ! Des êtres veules, des acteurs qui chargent, une mise en scène pesante plus proche de la parodie que de la tragédie. On crie : « Grâce ! »
Le titre original du film
Il fait référence à ce que dit le personnage interprété par Joanne Woodward : « Wild things leave skins behind them. They leave clean skins and teeth and white bones. And these are tokens, passed from one to another. So that the fugitive kind can follow their kind. »
De la pièce à l'écran
"L'Homme à la peau de serpent" est la septième adaptation cinématographique d'une pièce du dramaturge américain Tennessee Williams (1911-1983), après "La Ménagerie de verre" de Irving Rapper (1950), "Un tramway nommé Désir" de Elia Kazan (1951), "La Rose tatouée" de Daniel Mann (1955), "Baby Doll" de Elia Kazan (1956), "La Chatte sur un toit brûlant" de Richard Brooks (1958) et "Soudain l'été dernier" de Joseph Mankiewicz (1959). Suivront, entre autres, "Doux oiseau de jeunesse" de Richard Brooks (1962), "La Nuit de l'iguane" de John Huston (1964), "Propriété interdite" de Sydney Pollack (1966), "Boom!" ("The Milk Train Doesn't Stop Here Anymore") de Joseph Losey (1968), "Last of the Mobile Hot Shots" de Sidney Lumet (1970) et "La Ménagerie de verre" de Paul Newman (1987).