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"Baby Doll"

Baby Doll - affiche

titre original "Baby Doll"
année de production 1956
réalisation Elia Kazan
scénario Tennessee Williams, d'après sa propre pièce "Twenty Seven Wagons Full of Cotton"
photographie Boris Kaufman
musique Kenyon Hopkins
production Elia Kazan
interprétation Karl Malden, Carroll Baker, Eli Wallach

Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard

Le triomphe de l'ambiguïté. Kazan montre dans ce film son amour pour un certain sud en adaptant Tennessee Williams, qui a fui cette région intolérante pour cause d'homosexualité. Il ne parle que de sexe, mais fait l'impasse sur la séquence clé de l'œuvre, celle où Silva couche avec Baby Doll. Il se veut explorateur de l'âme humaine, mais les acteurs (Malden et Wallach surtout) chargent à tel point que l'irritation fait écran à l'émotion. Malgré tout, il émane de ce psychodrame bavard et vieilli un tel accent de sincérité, de recherche de la vérité, que quelques moments de grâce parviennent à surnager [...]

Critique extraite de 50 ans de cinéma américain de Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon

Un triangle peu classique, bouffon et tragique, s'ébat dans une maison délabrée du Sud profond.

De la pièce à l'écran

"Baby Doll" est la quatrième adaptation cinématographique d'une pièce du dramaturge américain Tennessee Williams (1911-1983), après "La Ménagerie de verre" de Irving Rapper (1950), "Un tramway nommé Désir" de Elia Kazan (1951) et "La Rose tatouée" de Daniel Mann (1955). Suivront, entre autres, "La Chatte sur un toit brûlant" de Richard Brooks (1958), "Soudain l'été dernier" (1959), "L'Homme à la peau de serpent" de Sidney Lumet (1960), "Doux oiseau de jeunesse" de Richard Brooks (1962), "La Nuit de l'iguane" de John Huston (1964), "Propriété interdite" de Sydney Pollack (1966), "Boom!" ("The Milk Train Doesn't Stop Here Anymore") de Joseph Losey (1968), "Last of the Mobile Hot Shots" de Sidney Lumet (1970) et "La Ménagerie de verre" de Paul Newman (1987).

Le générique de "Baby Doll"