Le premier film de Martin Scorsese
titre original | "Who's That Knocking at My Door" |
année de production | 1967 |
réalisation | Martin Scorsese |
scénario | Martin Scorsese |
montage | Thelma Schoonmaker |
photographie | Richard H. Coll et Michael Wadleigh |
production | Betzi Manoogian, Haig Manoogian et Joseph Weill |
interprétation | Zina Bethune, Harvey Keitel, Anne Collette, Catherine Scorsese, Martin Scorsese (non crédité) |
Critique extraite de 50 ans de cinéma américain de Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon
L'étonnante diversité de sa filmographie (« Martin Scorsese est légion », a pu écrire Alain Masson) n'empêche pas que chacun de ses films porte de bout en bout sa marque indiscutable - et ce dès son premier "vrai" long métrage, "Who's That Knocking at My Door", brouillon - très raturé et chargé de scories, mais superbement idiosyncrasique - de "Mean Streets" où abondent les thèmes et procédés stylistiques que l'on retrouvera dans des films aussi différents que "Taxi Driver", "Raging Bull", "La Valse des pantins" ou "After Hours". Même la séquence érotique, ajoutée à la demande des distributeurs, est tournée dans un style complètement distinctif (et très à l'écart des clichés du genre), dont certaines figures réapparaissent, par exemple, dans "Raging Bull".
Martin Scorsese et Harvey Keitel
"Who's That Knocking at My Door" est la première collaboration du réalisateur avec l'acteur. Suivront "Mean Streets" (1973), "Alice n'est plus ici" (1974), "Taxi Driver" (1976), "La Dernière Tentation du Christ" (1988) et "The Irishman" (2019).
Martin Scorsese et Thelma Schoonmaker
"Who's That Knocking at My Door" est la première collaboration du réalisateur avec la monteuse. Suivront vingt-trois autres films, dont le dernier en date de Scorsese, "Killers of the Flower Moon" (2023), et deux documentaires.
Le titre du film
Il ne comporte pas de point d'interrogation parce que ce dernier est considéré comme portant malheur dans l'industrie cinématographique.