titre original | "The Last Temptation of Christ" |
année de production | 1988 |
réalisation | Martin Scorsese |
scénario | Paul Schrader |
photographie | Michael Ballhaus |
musique | Peter Gabriel |
montage | Thelma Schoonmaker |
production | Barbara De Fina |
interprétation | Willem Dafoe, Harvey Keitel, Barbara Hershey, Harry Dean Stanton, David Bowie, John Lurie, Verna Bloom |
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
En dehors du scandale qu'il déclencha et des violences qui suivirent, le film paraît plutôt manqué sur le plan strictement esthétique (le lion, la résurrection de Lazare...) et terriblement long. Le bruit enfin calmé, il devrait tomber dans l'oubli.
Critique extraite de 50 ans de cinéma américain de Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon
Un Christ humain, trop (?) humain. Martin Scorsese réalise enfin le projet de sa vie, souvent différé, l'adaptation du roman révisionniste et spéculatif de Nikos Kazantzaki. Tous les thèmes du cinéaste au premier degré. Une approche contemporaine, qui dépoussière la tradition et scandalise les demeurés pour qui, hors de Saint-Sulpice, il n'est point de salut.
Critique extraite du Dictionnaire des films de Georges Sadoul
Film inégal et souvent maladroit dans sa sincérité même, cette "dernière tentation" qui suit Jésus pas à pas dans son quotidien de doutes et d'inquiète humanité, et donne un rôle central à Judas, n'est sans doute pas la meilleure "passion" qu'ait donnée Scorsese. De ce point de vue, "Raging Bull", itinéraire d'un boxeur vers le salut en passant par la chute, était plus convaincant. Mais l'ambition du projet - montrer un Christ "humain, trop humain", frère des hommes, était haute. D'autant plus basses furent les attaques portées contre lui (en France surtout, d'autres pays de même culture catholique s'étant moins fait remarquer), qui aboutirent, après de multiples incidents et agressions, à sa rapide disparition des écrans.
Le générique de "La Dernière Tentation du Christ" conçu par Lon Kirschner et Joe Caroff