« Yes, you're going to die, but not by a bullet. You're going to die as he died, by the sword. »
titre original | "Scaramouche" |
année de production | 1952 |
réalisation | George Sidney |
scénario | Ronald Millar et George Froeschel, d'après le roman éponyme de Rafael Sabatini (1921) |
photographie | Charles Rosher |
musique | Victor Young |
production | Carey Wilson |
interprétation | Stewart Granger, Eleanor Parker, Janet Leigh, Nina Foch |
version précédente | "Scaramouche" de Rex Ingram, 1923, États-Unis (film muet) |
version suivante | "Scaramouche" de Antonio Isasi-Isasmendi, 1963, France/Espagne |
Le titre du film
Scaramouche est le nom du personnage sous le masque duquel André Moreau, le personnage interprété par Stewart Granger, se cache dans une troupe de théâtre lorsqu'il vient à être recherché.
La critique de Sébastien Miguel pour Plans Américains
Point culminant du plus grand studio hollywoodien. Le chef-d'œuvre qui ne cesse de fasciner.
La période française pré-révolutionnaire traitée (MGM oblige) dans une avalanche de tableaux somptueux (Kubrick s'inspira clairement des flamboyances de cette production pour son "Barry Lyndon").
L'histoire (formidable) alterne changement d'identité, marivaudage éblouissant entre deux femmes issues de milieu différents et histoire de vengeance.
Spectacle de tous les instants, "Scaramouche" trouve même le moyen de s'achever par une scène moquant brillamment le plus célèbre des personnage historiques de l'histoire de France.
Le duel, dans un théâtre bondé, entre André Moreau (pseudo repris plus tard par Patrick Brion !?) et le marquis de Maynes reste inégalé dans l'histoire du film de cape et d'épée.
Janet Leigh est idéale en image du bien, Nina Foch incarne une Marie Antoinette fiévreuse et Eleanor Parker est d'une sensualité magique. Granger, dégageant autorité et virilité, est superbe.
Un monument.
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Le plus beau duel de l'histoire du cinéma est le sommet de ce film somptueux et magique, plein d'humour de surcroît (cf. l'apparition inattendue de Napoléon à la fin).