Stephen King et le cinéma américain des années 70-2020
Après Brian De Palma, premier metteur en scène à porter à l'écran une œuvre de l'écrivain américain Stephen King, une flopée de réalisateurs américains adapta pour le cinéma, au cours des années 80, quelques-uns des plus célèbres ouvrages du grand master. Dans les années 90, les romans, novellas (romans courts) et nouvelles du prolifique master of horror continuent d'inspirer moult réalisateurs, dont à nouveau George A. Romero et Rob Reiner. Pendant les années 2000, quelques réalisateurs, dont Frank Darabont, un inconditionnel de Stephen King, s'intéressent à l'écrivain. Les années 2010 voient, elles, la production de nouvelles versions d'adaptations déjà réalisées auparavant ("Carrie", "Simetierre", "Ça"), ainsi que la sortie de deux films sur la plateforme Netflix.
On notera que parmi les maîtres du cinéma d'horreur américain (Romero, Carpenter, De Palma, Cronenberg, Hooper), seul Wes Craven ne s'est jamais attelé à la transposition cinématographique d'une œuvre de Stephen King...
Sous l'influence du metteur en scène Rob Reiner, la société américaine Castle Rock Entertainment (créée en 1987 par Reiner et d'autres) a produit plusieurs adaptations de l'œuvre de King : "Misery" (réalisé par Reiner), "Le Bazaar de l'épouvante", "Les Évadés", "La Ligne verte", "Dreamcatcher", "Stand by Me" (réalisé par Reiner). Le nom de cette société de production de films fait référence à une ville fictive du Maine dans laquelle Stephen King a situé plusieurs de ses romans ("Dead Zone", "Bazaar" et "Cujo", par exemple) et nouvelles : Castle Rock.