Couverture du Cinefantastique de février 1991 ("Misery")Couverture du Cinefantastique de février 2000 ("La Ligne verte")
Après Brian De Palma, premier metteur en scène à porter à l'écran une œuvre de l'écrivain américain Stephen King, une flopée de réalisateurs américains adapta pour le grand écran, au cours des années 80, quelques-uns des plus célèbres ouvrages du grand master. Dans les années 90, les romans et nouvelles du prolifique master of horror continuent d'inspirer moult réalisateurs, dont à nouveau George A. Romero et Rob Reiner. Pendant les années 2000, quelques réalisateurs, dont Frank Darabont, un inconditionnel de Stephen King, s'intéressent à l'écrivain. Les années 2010 voient, elles, la production de nouvelles versions d'adaptations déjà réalisées auparavant ("Carrie", "Simetierre", "Ça"), ainsi que la sortie de 2 films sur la plateforme Netflix.
On notera que parmi les maîtres du cinéma d'horreur américain (Romero, Carpenter, De Palma, Cronenberg, Hooper), seul Wes Craven ne s'est jamais attelé à la transposition cinématographique d'une œuvre de Stephen King...
Sous l'influence du metteur en scène Rob Reiner, la société américaine Castle Rock Entertainment (créée en 1987 par Reiner et d'autres) a produit plusieurs adaptations de l'œuvre de King : "Misery" (réalisé par Reiner), "Le bazaar de l'épouvante", "Les Évadés", "La ligne verte", "Dreamcatcher", "Stand by Me" (réalisé par Reiner). Le nom de cette société de production de films fait référence à une ville fictive du Maine dans laquelle Stephen King a situé plusieurs de ses romans ("Dead Zone", "Bazaar" et "Cujo", par exemple) et nouvelles : Castle Rock.