Menu Fermer

"Le Port de l'angoisse"

La première apparition de Lauren Bacall au cinéma

Le port de l'angoisse - affiche

titre original "To Have and Have Not"
année de production 1944
réalisation Howard Hawks
scénario Jules Furthman et William Faulkner, d'après le roman d'Ernest Hemingway
photographie Sidney Hickox
musique Franz Waxman (non crédité)
production Howard Hawks
interprétation Humphrey Bogart, Walter Brennan, Lauren Bacall, Dolores Moran, Hoagy Carmichael

Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard

Célèbre pour une réplique (« Si tu as besoin de moi, tu n'auras qu'à me siffler ») et la rencontre - suivie d'effet - Bogart/Bacall. Un bon film, à l'écriture sèche et sans bavures. On suit avec beaucoup de plaisir le jeu de séduction, mais on a parfois du mal à croire à l'incroyable : Bogart résistant gaulliste, même de la dernière heure !

Critique extraite de 50 ans de cinéma américain de Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon

Une adaptation très libre, insolente, décontractée d'Ernest Hemingway, par Howard Hawks. Des chansons de Hoagy Carmichael et des répliques devenues célèbres [...]

Humphrey Bogart et Lauren Bacall

"Le Port de l'angoisse" est le premier film réunissant les deux acteurs. Suivront "Le Grand Sommeil" de Howard Hawks également (1946), "Les Passagers de la nuit" de Delmer Daves (1947) et "Key Largo" de John Huston (1948).

De la nouvelle à l'écran

"Le Port de l'angoisse" est la troisième adaptation cinématographique d'une œuvre de l'écrivain américain Ernest Hemingway (1899-1961), après "L'Adieu aux armes" de Frank Borzage et "Pour qui sonne le glas" de Sam Wood. Suivront notamment "Les Tueurs" de Robert Siodmak, "Trafic en haute mer" de Michael Curtiz (d'après "To Have and Have Not" également), "Les Neiges du Kilimandjaro" de Henry King, "L'Adieu aux armes" de Charles Vidor, "Le soleil se lève aussi" de Henry King, "Le Vieil Homme et la Mer" de John Sturges, "À bout portant" de Don Siegel et "L'Île des adieux" de Franklin Schaffner.

Le port de l'angoisse - générique