« Le Watergate a été le sommet des seventies et ce qui a conduit à la suite.
Et ce qui a suivi a ôté ses illusions à une bonne partie du pays et aussi aux cinéastes. »
William Friedkin
Quelques dates
• 5 novembre 1968 : première élection présidentielle victorieuse du candidat républicain Richard Nixon.
• 17 juin 1972 : début de l'affaire avec l'arrestation pour cambriolage de cinq hommes transportant du matériel d'écoute dans les locaux du siège du Parti démocrate, dans l'immeuble du Watergate à Washington.
• 7 novembre 1972 : réélection de Richard Nixon à la présidence des États-Unis, avec 60,8 % des suffrages (et la majorité dans tous les États sauf le Massachusetts).
• 9 août 1974 : démission de Richard Nixon.
Références au Watergate dans le cinéma américain des années 70-2010
Références au Watergate dans le cinéma américain des années 70
• "Conversation secrète" (1974)
• "Network" (1976) : « Well, in a nutshell, it said: "The American people are turning sullen. They've been clobbered on all sides by Vietnam, Watergate, the inflation, the depression; they've turned off, shot up, and they've fucked themselves limp, and nothing helps." So, this concept analysis report concludes, "The American people want somebody to articulate their rage for them." I've been telling you people since I took this job six months ago that I want angry shows. I don't want conventional programming on this network. I want counterculture, I want anti-establishment. »
• "Les hommes du Président" (1976), tiré du livre du même nom et sorti deux ans seulement après la fin du scandale, raconte l'histoire des journalistes qui ont dévoilé le scandale. Le rôle de Bob Woodward est repris par Robert Redford, et celui de Carl Bernstein par Dustin Hoffman.
Références au Watergate dans le cinéma américain des années 80-2010
• "Secret honor"
• "Forrest Gump" fait un clin d'œil à cet événement, lorsque Forrest Gump, de la fenêtre de sa chambre à Washington, surprend en pleine nuit « des lumières » dans l'immeuble Watergate.
• Le biopic (film biographique) "Nixon" octroie une large place aux épisodes du Watergate vus de l'intérieur de la Maison Blanche, en reprenant implicitement les thèses selon lesquelles les bandes auraient dévoilé le langage grossier et agressif du Président, et contenaient des références à des opérations occultes de la C.I.A.
• "Dick, les coulisses de la présidence" : « Let me tell you, if it's about that goddamn Watergate! I tell you, I had NOTHING to do with it, you hear? It's those goddamn Woodward and Burnstein! They're out to get me! »
• "Bob Roberts" : « The reason that Iran-Contra happened is because nobody did anything substantial about Watergate. And the reason that Watergate happened is that there were no consequences from the Bay of Pigs. They are all the same operatives, didn't you notice? The foot soldiers in the Bay of Pigs, the plumbers that got busted at Watergate, the gunrunners in Iran contra: they are all the same people. The same faces. Now it doesn't take a genius to make the connection here. A secret government beyond the control of the people and accountable to no-one. And the closer we are to discovering the connection, the more the Congress turns a blind eye to it. "We can't talk about that in open session!" they say. "National security reasons". The truth lies dormant in their laps and they stay blind out of choice. A conspiracy of silence. »
• "Benjamin Gates et le livre des secrets" : « There is a book and it has the information you need. The President's Book of Secrets. A collection of documents for President's eyes only. The truth behind the JFK conspiracy. The missing minutes from the Watergate tapes. And of course, Area 51. »
• "Frost/Nixon, l'heure de vérité" : « I didn't want to take any questions on Watergate! »
• "Black Dynamite" : « Watch me, you little insecure cracker. You think by shrinking our johnsons, it's gonna make your situation any better? That's your problem, Tricky Dick. You are paranoid. Like sending those two-bit crooks to Watergate. For what? For these? »
• "L'Impasse" : « But my time in the Sterling Correctional facilities of Greenhaven and Sing Sing has not been in vain. I've been cured; born again, like the Watergaters. »
• "Pentagon papers" : clin d’œil historique autant que cinéphile, le dernier plan du film de Spielberg reprend le premier plan du film de Pakula, "Les hommes du Président".