Le film qui révéla Rita Hayworth
titre original | "Only Angels Have Wings" |
année de production | 1939 |
réalisation | Howard Hawks |
scénario | Jules Furthman, d'après une histoire ("Plane from Barranca") de Howard Hawks (non crédité) |
photographie | Joseph Walker |
musique | Dimitri Tiomkin |
production | Howard Hawks (non crédité) |
interprétation | Cary Grant, Jean Arthur, Richard Barthelmess, Rita Hayworth, Thomas Mitchell, Allyn Joslyn |
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
On voit le film sans s'inquiéter de la durée et l'on se dit qu'il s'agit d'une épopée grandiose. Puis l'on se remémore que l'essentiel du film se déroule dans un mouchoir de poche (bureaux, bars, cockpits), en studio. Le talent de Hawks est immense. Selon sa propre, et juste expression, il filme les hommes à hauteur d'homme. Un chef-d'œuvre, sans la moindre contestation. Cary Grant excellent, mais le rôle eût mieux convenu à Clark Gable.
L'avis de Jean-Pierre Melville
« Je ne dis pas que le cinéma soit un art, je ne l'ai jamais dit, mais parfois une œuvre cinématographique est suffisamment réussie pour que l'on puisse la considérer comme œuvre d’art. C'est rare. Il faut un Wilder, un Wyler, un Ford, un Hawks. Il ne fait pas de doute que "Seuls les anges ont des ailes" est une œuvre d'art. » Extrait de l'entretien avec le réalisateur publié dans le no 129 de la revue française Cinéma (octobre 1968)
Howard Hawks et Dimitri Tiomkin
Avec "Seuls les anges ont des ailes", le réalisateur travaille pour la première fois avec le compositeur de musique de film. Suivront "La Rivière rouge" (1948), "La Captive aux yeux clairs" (1952), "La Terre des pharaons" (1955) et "Rio Bravo" (1959).
Howard Hawks et Cary Grant
"Seuls les anges ont des ailes" est la deuxième collaboration du réalisateur avec l'acteur, après "L'Impossible Monsieur Bébé" (1938). Suivront "La Dame du vendredi" (1939), "Allez coucher ailleurs" (1949) et "Chérie, je me sens rajeunir" (1952).
Le générique de "Seuls les anges ont des ailes"