titre original | "The Magnificent Ambersons" |
année de production | 1942 |
réalisation | Orson Welles |
scénario | Orson Welles, d'après le roman éponyme de Booth Tarkington |
photographie | Stanley Cortez |
musique | Bernard Herrmann (non crédité) |
production | Orson Welles (non crédité) |
interprétation | Joseph Cotten, Dolores Costello, Anne Baxter, Tim Holt, Agnes Moorehead, Ray Collins, Erskine Sanford, Richard Bennett, Orson Welles (voix) |
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Cette évocation du déclin d'un ancien patriciat au profit d'une bourgeoisie libérale tournée vers le progrès économique n'échappe aux pires poncifs du feuilleton que par le génie de Welles qui les transcende. L'usage du plan-séquence dans ce film a fait l'objet de nombreux commentaires depuis un texte fameux d'André Bazin dans L'Écran français de novembre 1946 [...]
Critique extraite de 50 ans de cinéma américain de Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon
Grandeur et décadence d'une famille américaine à travers plusieurs générations. D'un roman de Booth Tarkington qui eût pu inspirer un William Wyler, Orson Welles tire un film esthétiquement aussi neuf que "Citizen Kane", mais le public et la critique boudent.
Du roman à l'écran
"La Splendeur des Amberson" fait partie de ces adaptations cinématographiques d'œuvres ayant reçu le prestigieux prix Pulitzer, parmi lesquelles on peut notamment citer "Autant en emporte le vent" (d'après Margaret Mitchell), "Les Raisins de la colère" (d'après John Steinbeck), "Les Fous du roi" (d'après Robert Penn Warren), "Ouragan sur le Caine" (d'après Herman Wouk), "Le Vieil Homme et la Mer" (d'après Ernest Hemingway), "Reivers" (d'après William Faulkner), "Du silence et des ombres" (d'après Harper Lee), "L'Homme de Kiev" (d'après Bernard Malamud), "La Couleur pourpre" (d'après Alice Walker), "Gettysburg" (d'après Michael Shaara), "Le Temps de l'innocence" (d'après Edith Wharton) et "La Route" (d'après Cormac McCarthy).

Les films d'Orson Welles © Faboolis