« I think it pisses God off when you walk by the colour purple in a field and don't notice it. »
titre original | "The Color Purple" |
année de production | 1985 |
réalisation | Steven Spielberg |
scénario | d'après le roman épistolaire éponyme d'Alice Walker (1982) |
photographie | Allen Daviau |
musique | Quincy Jones |
interprétation | Whoopi Goldberg, Danny Glover, Margaret Avery, Oprah Winfrey, Laurence Fishburne |
Le titre du film
La couleur pourpre du film (et du roman) fait référence à la teinte que donne le personnage principal, Celie, à sa chambre et à celle qui lui évoque des tenues portées par Shug, un autre personnage de l'histoire.
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Lauréat des deux plus importantes distinctions littéraires américaines, le roman d'Alice Walker a ceci de particulier qu'il n'est constitué que de lettres qu'écrit l'héroïne à sa sœur et des soliloques de cette même héroïne s'adressant à Dieu. Avec son scénariste, Spielberg, qui n'envisageait pas à l'origine de diriger lui-même le film, est parvenu à surmonter toutes les difficultés d'adaptation en traitant notamment les conflits, psychologiques ou non, et les relations entre les personnages en termes physiques et visuels. Ce qui confère au film une charge d'émotions sans pareille soutenue par une image somptueuse, une mise en scène inventive et dynamique, et des comédiens hors pair.
Critique extraite de 50 ans de cinéma américain de Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon
Voulant prouver qu'il peut faire un film sérieux, adulte, avec une conscience sociale, Steven Spielberg adapte le roman de la féministe noire Alice Walker et sombre dans le mélo bariolé et manipulateur, les effets outrés jusqu'au grotesque. Une intéressante distribution noire, malheureusement encouragée à cabotiner.