titre original | "The Quiet Man" |
année de production | 1952 |
réalisation | John Ford |
scénario | Frank S. Nugent, d'après la nouvelle "The Quiet Man" de Maurice Walsh |
photographie | Winton C. Hoch |
musique | Victor Young |
production | Merian C. Cooper et John Ford (non crédités) |
interprétation | John Wayne, Maureen O'Hara, Barry Fitzgerald, Ward Bond, Victor McLaglen, Mildred Natwick, Francis Ford |
récompenses | • Oscar du meilleur réalisateur |
• Oscar de la meilleure photographie | |
• International Award à la Mostra de Venise 1952 | |
• OCIC Award à la Mostra de Venise 1952 | |
• Prix Pasinetti à la Mostra de Venise 1952 |
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Ce grand classique et énorme succès du cinéma est une remarquable comédie sur la complexité des relations amoureuses dans un pays très traditionaliste et riche en coutumes. Ayant bien des points communs avec "La Mégère apprivoisée", cette œuvre est harmonieuse, riche en détails humoristiques et pleine de vigueur. Dans un paysage intimiste et coloré, tout semble naturel, sans aucune recherche et pourtant tout est calculé par Ford dans ses moindres détails.
Critique extraite de 50 ans de cinéma américain de Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon
John Ford retourne au pays et y tourne une farce truculente et haute en couleur. Un très grand succès critique et commercial.
John Ford et Maureen O'Hara
"L'Homme tranquille" est la troisième collaboration du réalisateur avec l'actrice, après "Qu'elle était verte ma vallée" (1941) et "Rio Grande" (1950). Suivront "Ce n'est qu'un au revoir" (1955) et "L'aigle vole au soleil" (1957).
John Ford et Frank S. Nugent
"L'Homme tranquille" est la cinquième collaboration du réalisateur avec le scénariste (son gendre à la ville), après "Le Massacre de Fort Apache", "Le Fils du désert", "La Charge héroïque" et "Le Convoi des braves". Suivront "Permission jusqu'à l'aube", "La Prisonnière du désert", "Quand se lève la lune", "La Dernière Fanfare", "Les Deux Cavaliers" et "La Taverne de l'Irlandais".
Citation dans le cinéma américain
À la fin du film "The Fabelmans" de Steven Spielberg (2022), le personnage principal qui attend dans le bureau de la secrétaire de John Ford que ce dernier le reçoive, regarde sur les murs de la pièce les affiches encadrées des longs métrages les plus célèbres du réalisateur, parmi lesquelles figure celle de "L'Homme tranquille", accrochée à côté de celle des "Raisins de la colère".