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"Hello, Dolly!"

Hello Dolly - affiche

titre original "Hello, Dolly!"
année de production 1969
réalisation Gene Kelly
scénario Ernest Lehman, d'après la comédie musicale éponyme
photographie Harry Stradling Sr.
musique Lennie Hayton et Lionel Newman
production Ernest Lehman
interprétation Barbra Streisand, Walter Matthau, Michael Crawford, Louis Armstrong
 
récompenses • Oscar de la meilleure direction artistique
• Oscar du meilleur mixage de son
• Oscar de la meilleure adaptation pour un film musical

Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard

Un des plus grands fours de l'histoire du cinéma, qui amena la 20th Century Fox à la ruine. Tout cela est bien lourdaud, y compris Mme Streisand et sa vulgarité affichée. Une lueur dans le naufrage, un moment magique : Streisand descend - mal - un escalier, se retourne vers un chef d'orchestre, c'est Louis Armstrong. Il chante "Hello, Dolly!"

Critique extraite du Cinéma américain 1955-1970 de Freddy Buache

De "La Mélodie du bonheur" à "Funny Girl", de "My Fair Lady" à "Star", nous assistons aux tentatives plus ou moins heureuses des producteurs en vue de ressusciter un genre cinématographique parfaitement capable de concilier les attraits spectaculaires et la verve poétique : la comédie musicale. Pourtant, de tous ces efforts (si l'on excepte "West Side Story"), nous n'avons pas vu naître une œuvre qui s'impose vraiment et ce n'est pas sans nostalgie que nous songeons aux ballets de Busby Berkeley qui donnaient des ailes ou de fascinantes géométries aux historiettes racontées dans des films d'avant guerre : cette nostalgie naît aussi du souvenir des pas enchantés de Fred Astaire et de Ginger Rogers ou de celui, plus proche, des réussites de Minnelli, de Donen et Kelly pendant les années 50 : "Chantons sous la pluie", "Tous en scène", "Un Américain à Paris", "Beau fixe sur New York", "Les Sept Femmes de Barberousse", etc., procédaient d'une chorégraphie conçue en fonction de la caméra et furent des bouquets de fraîcheur ou de fantaisie. Les auteurs ne se préoccupaient guère de psychologie et le moindre prétexte était utilisé pour briser le récit fleur bleue en donnant libre champ à la mélodie ou à la danse.
[...]
Gene Kelly qui, dans plusieurs films, fut un danseur inspiré et dont la collaboration avec Donen fut singulièrement fructueuse, n'a pas réussi à maîtriser la machine placée entre ses mains ; trop souvent, alors que nous attendons le ballet, il nous conduit dans les dédales d'une scénographie qui freine l'action alors qu'elle devrait la libérer. Ce défaut est particulièrement sensible au début ; la mise en train (au sens propre de la formule puisque des banlieusards, pour diverses raisons, se rendent à New York dans les jolis wagons jaunes que tire une locomotive pimpante !) est assez laborieuse. Mais, heureusement, le film s'améliore au fur et à mesure de son déroulement pour, brusquement, exploser dans le mouvement, le chatoiement, l'allégresse, la drôlerie et les refrains, avant de retomber dans le doucereux des séquences finales.

Hello Dolly - affiche polonaise
Affiche polonaise de "Hello, Dolly!" © Maria Ihnatowicz

Hello Dolly - générique

Hello Dolly - générique