titre original | "A Star Is Born" |
année de production | 1954 |
réalisation | George Cukor |
scénario | Moss Hart, d'après le scénario de Dorothy Parker, Alan Campbell et Robert Carson |
photographie | Sam Leavitt |
musique | Ray Heindorf (non crédité) |
production | Sidney Luft |
interprétation | Judy Garland, James Mason, Jack Carson, Charles Bickford, Tommy Noonan |
version précédente | "Une étoile est née" de William A. Wellman, 1937, États-Unis |
versions suivantes | • "Une étoile est née" de Frank Pierson, 1976, États-Unis |
• "A Star Is Born" de Bradley Cooper, 2018, États-Unis |
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Très beau film, sans artifice, avec une grande scène musicale rajoutée, "Born in a trunk". La dernière séquence, avec ce fabuleux et célèbre travelling arrière, est admirable. Oui, la technique a parfois une morale !
Critique extraite de 50 ans de cinéma américain de Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon
Histoire d'un amour, d'une ascension et d'une déchéance dans le cadre de Hollywood. Cukor réalise une nouvelle version éblouissante du film de William A. Wellman.
Pour une cinémathèque idéale
"Une étoile est née" fait partie de la liste "100 films pour une cinémathèque idéale" établie en 2008 et éditée en livre par les éditions des Cahiers du cinéma. Il y figure à la 84e place.
Référence dans la littérature française
Le film est cité par Tanguy Viel dans son livre "Hitchcock, par exemple" (2010) :
« J'ai en sainte horreur, je dois le dire, le cinéma de David Lynch et de Stanley Kubrick. Trop de boursouflures, trop de contre-plongées fatigantes, trop de nains rieurs et de recoins surexposés. Dès que je parle de cet effrayant duo de réalisateurs, j'ai même une certaine tendance à l'énervement. Je m'énerve, en vérité, contre le démon kubricko-lynchien qui sévit dans le monde de la cinéphilie et qui serait prêt à placer cinq Stanley Kubrick et cinq David Lynch dans les dix meilleurs films de tous les temps. Dans ma liste à moi, bien sûr, il n'y en a pas.
Dans ma liste à moi, il y a Les Chiens de paille de Sam Peckinpah. Il y a Le Dictateur de Chaplin. Il y a Le Sacrifice de Tarkovski. Il y a aussi Johnny Guitare de Nicholas Ray et Vous ne l'emporterez pas avec vous de Frank Capra. Il y aussi Les Amants crucifiés de Mizoguchi et Mission : impossible de Brian De Palma. Il y a The Party, de Blake Edwards et Une étoile est née de George Cukor. Il y a aussi Le Limier de Mankiewicz et même Rabbi Jacob. Il y a Pandora et Rashomon et Théorème. Entre autres. Sauf qu'à la fin, quand j'ai compté ma liste de mes dix films préférés, il y en avait vingt-trois. Je me suis dit : mon jeune ami, tu ne peux quand même pas envoyer à une revue de cinéma aussi prestigieuse qui te fait l'honneur de publier tes préférences, tu ne peux quand même pas lui envoyer un top twenty-three quand on te demande un top ten. »
Références dans le cinéma américain


"A Star Is Born" : original vs remake © Little White Lies