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"Le cinéma américain des années 70" de Jean-Baptiste Thoret

cinéma américain des années 70

Essai de Jean-Baptiste Thoret, universitaire, critique et réalisateur français
- enseignant en cinéma à l'université Paris VII
- critique de cinéma pour l'hebdomadaire Charlie Hebdo
- directeur de la revue de cinéma Panic (2005-2006)
- ancien co-rédacteur en chef de la revue Simulacres (1999-2003)
- collaborateur pour les émissions de radio "Mauvais genres", "La Dispute" et "Tout arrive !" sur France Culture
- chroniqueur dans la Matinale du mercredi de Christophe Bourseiller, puis Jean-Michel Dhuez sur France Musique  (depuis 2012)
- co-producteur et co-animateur de feue l'émission de radio "Pendant les travaux, le cinéma reste ouvert" sur France Inter (2012-2014)

Éditions Cahiers du cinéma, collection "Essais", 2006
Illustrations couleur, broché

Quatrième de couverture du "Cinéma américain des années 70"

À la fin des années 60, le succès de "Bonnie and Clyde" et de "Easy Rider" révèle l’existence d’un public jeune, exigeant, politisé par la guerre du Viêtnam, souvent engagé dans les mouvements contestataires.

Le moment est venu pour une nouvelle génération de prendre d’assaut la citadelle hollywoodienne. Débute alors un moment de grâce du cinéma américain, un nouvel âge d’or baptisé le Nouvel Hollywood. Une dizaine d’années euphoriques au cours desquelles de jeunes cinéastes, acteurs, producteurs, réalisent des films audacieux, pleins d’énergie, porteurs d’une poésie du monde radicalement neuve : "Little Big Man", "La Horde sauvage", "Une femme sous influence", "Un après-midi de chien", "M.A.S.H.", "Voyage au bout de l’enfer", "Macadam cowboy", "Taxi Driver", "Apocalypse Now", "Phantom of the Paradise", "French Connection", "Délivrance", "Rosemary’s Baby"...

L’auteur de cet ouvrage se révèle un guide précieux pour le lecteur avide de repères au sein d’une période cinématographique prolifique, protéiforme et pleine de métamorphoses.
Quelques traits communs se dégagent des films des années 70 : irrespect des règles classiques de la narration, doute sur les frontières du bien et du mal et des personnages qui les incarnent, sympathie pour les marginaux, rapport frontal au sexe et à la violence, méfiance vis-à-vis de toutes les formes d’autorité.
Les spectateurs reconnaissent une part d’eux-mêmes chez une nouvelle pléiade d’acteurs : Robert De Niro, Al Pacino, Dustin Hoffman, Jack Nicholson, Faye Dunaway, Gena Rowlands, Jane Fonda, Mia Farrow, Diane Keaton...
Une génération montante de cinéastes cinéphiles, influencés par les nouvelles vagues des années 60, prend en main les rênes des studios, bénéficiant d’une liberté créatrice jamais atteinte jusqu’alors ; ils s’appellent Francis Ford Coppola, Brian De Palma, Martin Scorsese, William Friedkin, Hal Ashby, Michael Cimino.

La presse en parle

Le Monde des livres (29 septembre 2006) : « Une virtuosité [...] d’analyse. »
Chronicart.com (13 juin 2006) : « Un guide précieux pour les cinéphiles. »
Elle (19 juin 2006), Sandrine Mariette : « Époustouflant ! »
L’Humanité (22 juillet 2006), Alexandre Flache : « Passionnant. »
Article de Libération : "Années 70 frénétiques"
Article de axelibre.org

Fiche de lecture du "Cinéma américain des années 70"
Collection Les Fiches de lecture d'Universalis, 2019
Format numérique epub, 27 pages

Articles de l'auteur (en anglais)

Gravity of the Flux: Michael Mann's Miami Vice, Senses of cinema, no 42,‎ 13 février 2007

The Seventies Reloaded: (What does the cinema think about when it dreams of Baudrillard?), Senses of cinema, no 59,‎ 23 juin 2011