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"The Dirt"

The Dirt - affiche

titre original "The Dirt"
année de production 2019
réalisation Jeff Tremaine
scénario d'après l'autobiographie de Tommy Lee, Mick Mars, Vince Neil, Nikki Sixx et Neil Strauss
interprétation Machine Gun Kelly, Douglas Booth, Daniel Webber, Iwan Rheon

Le titre du film

Il fait à la fois référence à l'autobiographie du groupe Mötley Crüe intitulée "The Dirt: Confessions of the World's Most Notorious Rock Band" et à une de leur chanson, "The Dirt (Est. 1981)", un inédit qui figure dans la bande originale du film.

Le fait de donner au biopic d'un musicien ou d'un groupe de musique un titre faisant référence à une chanson (souvent culte) est devenu assez courant : "Bohemian Rhapsody", "Rocketman", "Get on Up", "Walk the Line" sont autant d'autres exemples de cette option choisie plutôt que celle d'utiliser le prénom de l'artiste ("Judy", "Whitney", "Ray", "Jimi: All Is by My Side", "Nina") ou son surnom ("Bird") ou encore tout simplement son nom ou celui du groupe ("Les Doors", "Les Runaways").

"L'histoire du rock racontée à travers les biopics"
Extrait de l'article de Régis Dubois (Le sens des images)

Le hard rock et le métal n’avait jusqu’alors pas eu droit à un seul biopic… C’est chose faite avec ce "Dirt" (« saleté ») retraçant la carrière du groupe de glam metal américain Mötley Crüe durant la décennie 80, formation qui défraya de nombreuses fois la chronique par l’attitude complètement déjantée de ses membres aux cheveux hirsutes adeptes de leggings panthères, j’ai nommé Tommy Lee, Mick Mars, Vince Neil et Nikki Sixx. Ce qu’on leur reprocha : quelques broutilles comme des actes de vandalisme en tournées, l’utilisation abusive de drogues, des attentats à la pudeur à la chaîne… Bref, tout le décorum rock’n’roll bien destroy. Et ce que l’on peut dire c’est que ce biopic ne joue pas la carte de l’euphémisme tant le récit enchaîne les scènes chocs (de shoots et de Q bien crades…). En même temps, le réalisateur n’est autre que celui de Jackass sur MTV… Un film sympatoche en somme, destiné en priorité aux amateurs de grosses déconnades bien potaches tendance "Wayne’s World".