titre original | "From Here to Eternity" |
année de production | 1953 |
réalisation | Fred Zinnemann |
scénario | Daniel Taradash, d'après le roman "From Here to Eternity" de James Jones (1951) |
photographie | Burnett Guffey |
musique | George Duning |
production | Buddy Adler |
interprétation | Burt Lancaster, Montgomery Clift, Deborah Kerr, Donna Reed, Frank Sinatra, Ernest Borgnine, Jack Warden |
récompenses | • Oscar du meilleur film |
• Oscar du meilleur réalisateur | |
• Oscar du meilleur scénario adapté | |
• Oscar du meilleur acteur dans un second rôle pour Frank Sinatra | |
• Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle pour Donna Reed | |
• Oscar de la meilleure photographie | |
• Oscar du meilleur montage pour William A. Lyon | |
• Oscar du meilleur son |
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
L'un des grands classiques du cinéma américain avec ses temps forts : les vexations subies par Prewitt, la mort de Maggio, la sonnerie de clairon au crépuscule, le duel au couteau, et surtout l'étreinte de Warden et de Karen sur la plage. Une pluie d'Oscars récompensa l'œuvre. Cela dit, il faut avouer que le film, faussement audacieux, est racoleur, mal joué (la scène d'ivresse) et franchement insupportable. Mais on ne peut l'ignorer.
Du roman à l'écran
"Tant qu'il y aura des hommes" est la première adaptation cinématographique d'un roman de l'écrivain américain James Jones (1921-1977). Suivront "Comme un torrent" de Vincente Minnelli (1958), "L'attaque dura sept jours" de Andrew Marton (1964) et "La Ligne rouge" de Terrence Malick (1998), ces deux derniers écrits d'après le même roman, "The Thin Red Line".
Référence dans la littérature française
Le film est évoqué dans le 436e des 480 souvenirs cités par l'écrivain français Georges Perec dans son ouvrage autobiographique "Je me souviens" (1978).
Cinéma et mafia
L'acteur Frank Sinatra, très proche de gangsters comme Lucky Luciano ou Sam Giancana, aurait, selon certaines sources, obtenu son rôle dans le film grâce à une pression de la mafia sur le patron de la Columbia Pictures, Harry Cohn. Cette hypothèse est évoquée dans le film "Le Parrain", à travers le personnage fictif du chanteur Johnny Fontane. Il est vraisemblable que l'influence sur ce producteur de la part d'Ava Gardner, qui était mariée avec Sinatra à l'époque, pour qu'il joue le rôle de Maggio, fut aussi déterminante.