Inauguration d'une saga sur la mafia sicilienne
titre original | "The Godfather" |
année de production | 1972 |
réalisation | Francis Ford Coppola |
scénario | Francis Ford Coppola et Mario Puzo, d'après le roman de ce dernier |
photographie | Gordon Willis |
musique | Nino Rota |
direction artistique | Dean Tavoularis |
production | Albert S. Ruddy |
interprétation | Marlon Brando, Al Pacino, James Caan, Richard S. Castellano, Robert Duvall, Al Lettieri, Diane Keaton, Talia Shire, John Cazale, John Marley |
récompenses | • Oscar du meilleur film |
• Oscar du meilleur acteur pour Marlon Brando | |
• Oscar du meilleur scénario adapté | |
suites | • "Le Parrain, 2ème partie" de Francis Ford Coppola, 1974 |
• "Le Parrain, 3ème partie" de Francis Ford Coppola, 1990 |
Critique extraite de 50 ans de cinéma américain de Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon
Francis Ford Coppola donne une dimension sociologique et historique nouvelle au film de gangsters avec cette saga sur la Mafia. Un succès sans précédent. Le retour de Marlon Brando.
Pour une cinémathèque idéale
"Le Parrain" fait partie de la liste "100 films pour une cinémathèque idéale" établie en 2008 et éditée en livre par les éditions des Cahiers du cinéma. Il y figure à la 40e place.
Références dans la littérature française
• Le film est cité par Tonino Benacquista dans son roman "Malavita" (2004) : « Comme tous les mafieux, Fred adorait les films sur la mafia, la série du Parrain en tête de liste. C'était leur chanson de geste, elle leur avait donné une légitimité et les avait rendus lumineux aux yeux du monde. Entre confrères, ils n'aimaient rien tant que reprendre les dialogues du film à leur compte, en mimer certaines scènes, et parfois, seuls devant l'écran, la nuit, pleurer à la mort de Vito Corleone joué par Marlon Brando. Tous les autres films leur paraissaient bourrés d'invraisemblances, la plupart ridicules, avec leurs killers d'opérette et leurs costumes voyants. Le cinéma américain proposait des dizaines de ces inepties par an, anachroniques, grotesques, insultantes pour ceux de la Famille, les vrais, qui n'aimaient pas voir leur image tournée en dérision par Hollywood. »
• Le film est évoqué par Guillaume Musso dans son roman "Et après..." (2004) : « Comme à son habitude, elle avait rajouté une citation à son message : “Un homme qui ne passe pas du temps avec sa famille ne sera jamais un vrai homme.” Nathan esquissa un sourire. C'était un jeu entre eux qui consistait à retrouver de quel film étaient issues les répliques qu'ils se proposaient régulièrement. Ce coup-ci, c'était facile. Il appuya sur l'icône "répondre à l'expéditeur" et tapa simplement “Vito Corleone dans Le Parrain”. » (extrait du chapitre 9)
• Dans son roman suivant, "Sauve-moi" (2005), Musso utilise des dialogues du film en guise d'épigraphes : « Quand ils frappent, ils frappent ceux que tu aimes... Dialogue du film Le Parrain, de Francis Ford Coppola » (en tête du chapitre 14) ; « Je brûlerai en enfer pour te protéger... Extrait du film Le Parrain de Francis Coppola » (en tête du chapitre 26).
• Le film est également cité par Christian Authier dans son roman "L'Ouverture des hostilités" (2022) : « Là où elles trouvaient encore de la place – au-dessus du lit et du canapé, sur les portes –, des affiches du Parrain, de Bonnie & Clyde, d'À bout de souffle ou d'Amarcord rappelaient la religion en cours dans cet antre, ce qui n'avait guère d'importance car pas grand monde n'y pénétrait. » (extrait du chapitre 7)
Couvertures de magazines célébrant le 50e anniversaire du "Parrain"

Illustration : Rich Davies

Illustration : Paul Shipper

Illustration : Mutant 101




Illustration : studio La Boca

Numéro collector consacré au réalisateur Francis Ford Coppola
Affiches alternatives du film



Photos du tournage du "Parrain"
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Source : DGA Quarterly, numéro de printemps 2006
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Couvertures du Empire de novembre 2008 et du Life du 10 mars 1972
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Les génériques des 3 "Parrain" conçus par Wayne Fitzgerald