titre original | "Young Sherlock Holmes" aka "Young Sherlock Holmes and the Pyramid of Fear" |
année de production | 1985 |
réalisation | Barry Levinson |
scénario | Chris Colombus, d'après les personnages de Arthur Conan Doyle |
photographie | Stephen Goldblatt |
musique | Bruce Broughton |
interprétation | Nicholas Rowe, Alan Cox, Sophie Ward, Freddie Jones |
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Conan Doyle ne nous avait rien dit de la jeunesse de Sherlock Holmes ; la lacune est comblée par ce film d'un humour exquis. Tout est en parfaite conformité avec l'univers de Doyle et nous voyons peu à peu se former le personnage de Sherlock Holmes (la pipe, la casquette, sa misogynie). Les crimes sont mystérieux à souhait, la vie des collèges anglais est aussi insupportable que dans la réalité et Scotland Yard dépassé comme à l'habitude. Le plus bel hommage rendu à Sherlock Holmes.
Effets visuels
"Le Secret de la pyramide" est le premier film à bénéficier d'un personnage entièrement en images de synthèse (le chevalier qui sort du vitrail). Cette séquence est l'œuvre du studio Industrial Light & Magic, et supervisée par John Lasseter, alors à la tête du tout jeune studio Pixar. Avant cela, la synthèse fut déjà utilisée pour concevoir essentiellement des spectres comme ceux sortant de l'Arche d'alliance dans "Les Aventuriers de l'arche perdue" ou encore ceux tentant d'emporter Conan dans "Conan le barbare".
Barry Levinson et Stu Linder
"Le Secret de la pyramide" est la troisième collaboration du réalisateur avec le monteur, après "Diner" (1982) et "Le Meilleur" (1984). Suivront "Les Filous" (1987), "Good Morning, Vietnam" (1987), "Rain Man" (1988), "Avalon" (1990), "Bugsy" (1991), "Toys" (1992), "Harcèlement" (1994), "Sleepers" (1996), "Des hommes d'influence" (1997), "Sphère" (1998), "Liberty Heights" (1999), "An Everlasting Piece" (2000), "Bandits" (2001) et "Envy" (2004). Linder étant décédé en 2006, Levinson travaillera ensuite avec d'autres monteurs.
La chronique de Gilles Penso