titre original | "Casablanca" |
année de production | 1942 |
réalisation | Michael Curtiz |
scénario | Julius J. Epstein, Philip G. Epstein et Howard Koch, d'après la pièce de Murray Burnett et Joan Alison |
photographie | Arthur Edeson |
musique | Max Steiner |
production | Hal B. Wallis |
interprétation | Humphrey Bogart, Ingrid Bergman, Paul Henreid, Claude Rains, Conrad Veidt, Sydney Greenstreet, Peter Lorre |
récompenses | • Oscar du meilleur film |
• Oscar du meilleur réalisateur | |
• Oscar du meilleur scénario adapté |
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Tourné en plein cœur de la Seconde Guerre mondiale, "Casablanca" est un film mythique sur lequel le temps n'a pas de prise. Le film de Curtiz a pour première particularité de présenter un raccourci du conflit mondial dont les différentes forces en présence sont personnifiées par les clients divers et variés du cabaret "Chez Rick". De plus, le point de vue des auteurs sur la suite des événements est d'une grande clarté et d'une parfaite justesse : la chute des nazis et de Vichy est annoncée, de même que la victoire des différents mouvements de résistance. En un sens, "Casablanca" est un film de propagande antinazie, mais c'est à coup sûr le plus original et le plus subtil jamais tourné pendant la guerre. Un autre charme de "Casablanca", c'est le mélange des genres qui le caractérise. Film de propagande donc, mais aussi film d'action [...], de suspense [...], psychologique [...], humoristique [...], musical [...] et romantique [...]. Le plus étonnant, c'est que ces genres se combinent, s'interpénètrent le plus harmonieusement du monde. Curtiz prouve sa maîtrise en ne perdant jamais le fil de ce complexe écheveau. Dernier charme de "Casablanca", sa fabuleuse distribution (cosmopolite et miraculeusement à sa place) qui n'a pas fini de faire rêver.
Critique extraite de 50 ans de cinéma américain de Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon
Sortie en exclusivité en novembre 1942 mais considéré pour les Oscars en 1943. Un énorme succès qui deviendra, plus tard, un symbole de la mythologie hollywoodienne. Aventures, exotisme et actualité habilement dosés par Michael Curtiz, une affiche mémorable [...], la chanson "As Time Goes By", et le célèbre « Play it, Sam ».
AFI's 100 Years... 100 Movies
"Casablanca" fait partie de la liste des 100 meilleurs films américains de l'American Film Institute. Il y figure à la 3e place, derrière "Citizen Kane" et "Le Parrain".
Le titre du film
Il s'agit du nom de la ville marocaine, située sur la côte atlantique du pays, dans laquelle se déroule l'action du film. En 1941, elle était sous administration française du fait du protectorat français au Maroc mis en place en 1912, et donc contrôlée par le gouvernement de Vichy.
Références dans le cinéma américain
Le générique de "Casablanca"