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"Cabin Fever - fièvre noire"

Cabin Fever - affiche

titre original "Cabin Fever"
année de production 2002
réalisation Eli Roth
scénario Eli Roth et Randy Pearlstein
récompense Prix du meilleur maquillage au festival de Sitges 2002
suite "Cabin Fever 2: Spring Fever", Ti West, 2009
préquelle "Cabin Fever 3" ("Cabin Fever: Patient Zero"), Kaare Andrews, 2014
remake "Cabin Fever", Travis Zariwny, 2016
FilmsFantastiques.com, L'Encyclopédie du Cinéma Fantastique
La chronique de Gilles Penso

Le premier film cradingue d'Eli Roth ! (la critique de Pierre)

On peut affirmer qu'au début des années 2000, il y a eu une vraie effervescence dans le film d'horreur (peut-être due au 11 septembre, d'ailleurs). Ça s'est passé notamment autour de la firme Lionsgate, qui a sorti coup sur coup plein de films intéressants : "Détour mortel", "House of 1000 corpses", "May"... et ce "Cabin Fever" de 2002, réalisé par un mec alors inconnu, Eli Roth (un ancien assistant de Lynch sur son site internet)...

Le pitch : un groupe de jeunes va passer une semaine de vacances dans une maison dans les bois. Les vacances vont être écourtées par l'apparition d'une maladie dégueulasse...

À l'époque, "Cabin Fever" a été un petit carton au box-office américain, et a marqué notamment Peter Jackson, qui a dit à plusieurs reprises qu'il avait adoré le film. On lui donne raison : c'est vraiment pas mal. Pas genre chef-d'œuvre, mais c'est un vrai film d'horreur crade et gore, avec aussi de l'humour dedans. Les réactions des jeunes cons et leurs réflexes de préservation font souvent penser à du Danny Boyle, mais ça passe avec plus de drôlerie que dans "La Plage" ou "Sunshine".

On pense aussi évidemment à "Evil Dead", film de référence sur un groupe de jeunes dans une cabane, mais soyons sérieux : Eli Roth est loin d'avoir une mise en scène aussi inventive que celle de Sam Raimi. En plus, il n'arrive pas à finir son film. Du coup, le dernier quart d'heure sombre dans le grand n'importe quoi assumé, où Roth essaye de plonger le spectateur dans une ambiance onirique et non-sensique. Ça se finit juste au moment où l'on commençait à se dire que c'était trop.

Un très bon premier film, un bon film.