Rebels With a Cause
titre original | "Rebel Moon - Part One: A Child of Fire" |
année de production | 2023 |
réalisation | Zack Snyder |
scénario | Zack Snyder, Kurt Johnstad et Shay Hatten |
montage | Dody Dorn |
photographie | Zack Snyder |
musique | Tom Holkenborg |
production | Wesley Coller, Eric Newman, Deborah Snyder et Zack Snyder |
interprétation | Sofia Boutella, Djimon Hounsou, Ed Skrein, Michiel Huisman, Bae Doo-na, Charlie Hunnam, Anthony Hopkins (voix) |
chapitre suivant | "Rebel Moon - Partie 2 : L'Entailleuse" de Zack Snyder, 2024 |
La critique de Sébastien Miguel pour Plans Américains
Avalanche de mépris pour ce space opera très métal hurlant tendance "Sept Mercenaires" (version Sturges).
Si les envolées paroxystiques de son auteur restent légion (ralentis emphatiques, combats hyper violents...), on prend un réel plaisir au spectacle épique proposé.
Le savoir-faire hollywoodien est une nouvelle fois évident, et certaines scènes laissent apparaître une retenue et une authentique finesse dans l'exécution ce qui, de la part de Snyder, étonne au plus haut point !
On notera une exposition adroite ainsi qu'une très jolie scène de discussion entre Charlotte Maggi et Anthony Hopkins.
La photo est souvent très belle et les effets spéciaux, par moments inégaux, restent tout de même impressionnants (l'apparition du vaisseau mère).
Tout ça est évidemment plein de bruit et de fureur, mais Sofia Boutella est superbe en femme guerrière et le grand méchant est particulièrement immonde (Ed Skrein saisissant en nazi de l'espace).
Le rajout d'une seconde partie avec (très certainement) une version director's cut feront peut-être de "Rebel Moon" le meilleur film de son auteur.
Zack Snyder et Tom Holkenborg
"Rebel Moon - Partie 1 : Enfant du feu" constitue la quatrième collaboration du réalisateur américain avec le compositeur et musicien néerlandais également connu sous son nom de scène Junkie XL, après "Batman v Superman : L'Aube de la justice" (2016), "Zack Snyder's Justice League" (2021) et "Army of the Dead" (2021).


Illustration : Paul Shipper

La chronique de Gilles Penso