titre original | "Where Eagles Dare" |
année de production | 1968 |
réalisation | Brian G. Hutton |
scénario | Alistair MacLean |
photographie | Arthur Ibbetson |
musique | Ron Goodwin |
production | Elliott Kastner |
interprétation | Richard Burton, Clint Eastwood, Mary Ure |
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
On reprend le thème des "Canons de Navarone", également écrit par Alistair MacLean (le commando dans lequel se trouve un traître), et cela donne un film d'aventures totalement incrédible, mais très amusant à regarder. Il faudra bien un jour aussi se décider à écrire sur le thème de la sentinelle dans le film de guerre, sur sa propension à toujours se précipiter dans le buisson où l'on a jeté une pierre, sans jamais jeter le moindre coup d'œil à l'endroit d'où elle est partie...
La critique de Sébastien Miguel pour Plans Américains
L'un des parangons du genre.
Un acteur prestigieux (Richard Burton laconique et classieux), une star montante (Clint Eastwood en machine à tuer) et tout le savoir faire de la MGM. Une mise en scène virtuose, des péripéties spectaculaires (et invraisemblables) et une sous-intrigue avec un traître à démasquer.
Le duo de stars (improbable) fonctionne très bien. La violence, après le triomphe des "Douze Salopards", commence à prendre le pas sur tout le reste. Mais Mary Ure et Ingrid Pitt sont superbement belles et le spectacle est brillamment hollywoodien.
Puissante partition de Ron Goodwin et belle photo d'Arthur Ibbetson.
Aucune réflexion sur les horreurs de la guerre, mais un pur film d'action. Terriblement efficace.
Le titre du film
Contrairement à ce qui pourrait être imaginé, les aigles du titre ne font pas référence aux soldats alliés, mais à la forteresse nazie dans laquelle est retenu un général américain, le Schloss Adler (« Château des aigles »).