titre original | "We Were Soldiers" |
année de production | 2002 |
réalisation | Randall Wallace |
scénario | Randall Wallace, d'après le livre de Harold G. Moore et Joseph Lee Galloway |
photographie | Dean Semler |
musique | Nick Glennie-Smith |
interprétation | Mel Gibson, Madeleine Stowe, Greg Kinnear, Sam Elliott, Barry Pepper |
La critique de Sébastien Miguel pour Plans Américains
14 novembre 1965, première confrontation de la Guerre du Viêtnam. Ce sera la bataille de la Drang. Une effroyable boucherie.
"Nous étions soldats", c’est de la propagande US. Détestable, manichéenne, dangereuse et hypocrite. L’armée est montrée comme une grande famille avec ses figures patriarcales, ses jeunes officiers probes et… ses femmes soumises qui enfantent beaucoup (pauvre Madeleine Stowe défigurée par la chirurgie esthétique). La guerre : c’est les rapports virils entre hommes, la loyauté, la foi en la patrie, en Dieu. Mais c’est aussi la mort dans d’atroces souffrances avec toujours, avant d’expirer, des phrases du style : « Je suis fier de mourir pour mon pays. » Immonde et plus réactionnaire que "Les Bérets verts".
Depuis, Gibson n’a pu contrôler ses penchants auto-destructeurs et violemment antisémites. Éléments qui apportent une touche pour le moins risible à son interprétation médiocre de l’invulnérable héros américain...