11 Oscars (pour 11 nominations), soit le record à ce jour avec "Ben-Hur" et "Titanic"
titre original | "The Lord of the Rings: The Return of the King" |
année de production | 2003 |
réalisation | Peter Jackson |
scénario | Peter Jackson, Fran Walsh et Philippa Boyens, d'après le roman en trois volumes de J.R.R. Tolkien |
photographie | Andrew Lesnie |
musique | Howard Shore |
interprétation | Elijah Wood, Sean Bean, Cate Blanchett, Orlando Bloom, Ian Holm, Ian McKellen, Viggo Mortensen, Hugo Weaving, John Rhys-Davies, Andy Serkis, Liv Tyler |
récompenses | • Oscar du meilleur film |
• Oscar du meilleur réalisateur | |
• Oscar du meilleur scénario adapté | |
• Oscar du meilleur montage | |
• Oscar de la meilleure musique | |
• Oscar de la meilleure chanson originale ("Into the West") | |
• Oscar de la meilleure direction artistique | |
• Oscar de la meilleure création de costumes | |
• Oscar du meilleur maquillage | |
• Oscar des meilleurs effets visuels | |
• Oscar du meilleur mixage sonore | |
épisodes précédents | • "Le Seigneur des anneaux - La Communauté de l'anneau" de Peter Jackson, 2001 |
• "Le Seigneur des anneaux - Les Deux Tours" de Peter Jackson, 2002 |
La chronique de Gilles Penso
Citation du film dans la littérature française
« Agréablement ivre, il suivit sans même y penser le couloir vitré qui conduisait à sa chambre. La première chose qui le frappa, en entrant, fut le poster de Keanu Reeves. L'image était extraite de Matrix Revolutions, elle représentait Neo aveugle, le visage barré par un bandeau sanguinolent, errant dans un paysage d'apocalypse. C'était probablement symptomatique qu'il ait choisi cette image plutôt que l'une de celles, nombreuses, qui le représentaient accomplissant une prouesse d'arts martiaux. Il s'abattit sur le petit lit, terriblement étroit, il avait pourtant couché avec des nanas dans ce lit, enfin avec deux.
Matrix était sorti quelques jours avant le dix-huitième anniversaire de Paul ; il avait tout de suite été enthousiasmé. La même chose devait arriver à Cécile deux ans plus tard, avec le premier volet du Seigneur des anneaux. Beaucoup avaient considéré par la suite que ce premier volet de la trilogie Matrix était le seul réellement intéressant, par les innovations visuelles qu'il apportait, et qu'ensuite c'était un peu du réchauffé. Paul ne partageait pas ce point de vue, qui à ses yeux ne faisait pas assez de place à la construction scénaristique. Dans la plupart des trilogies, que ce soit Matrix ou le Seigneur des anneaux, il y a un fléchissement d'intérêt dans la deuxième partie, mais une reprise de l'intensité dramatique dans la troisième, c'est même dans le cas du Retour du Roi une apothéose ; et dans le cas de Matrix Revolutions, l'histoire d'amour entre Trinity et Neo, au départ un peu incongrue dans un film de nerds, finit par devenir réellement bouleversante, en grande partie grâce à l'interprétation des acteurs, c'est du moins ce qu'il avait pensé à l'époque, et qu'il pensait encore le lendemain à son réveil, ce matin du 25 décembre, presque vingt-cinq ans plus tard. » Extrait du roman "Anéantir" de Michel Houellebecq, 2022


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Illustration : Paul Shipper
