titre original | "The Day the Earth Stood Still" |
année de production | 1951 |
réalisation | Robert Wise |
scénario | Edmund H. North, d'après la nouvelle "Farewell to the Master" de Harry Bates |
photographie | Leo Tover |
musique | Bernard Herrmann |
production | Julian Blaustein |
interprétation | Michael Rennie, Patricia Neal, Hugh Marlowe, Sam Jaffe, Billy Gray, Frances Bavier, Lock Martin |
nouvelle version |
"Le Jour où la Terre s'arrêta" de Scott Derrickson, 2008, États-Unis |
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Important film de science-fiction, plus ambitieux que la moyenne habituelle et délivrant un message pacifiste, semble-t-il. Wise sait faire rebondir l'intérêt en imaginant Klaatu traqué par la police comme un personnage de film noir. Conte philosophique autant qu'œuvre d'anticipation, mêlant science-fiction et thriller, ce film est considéré comme l'un des plus réussis de Robert Wise.
Critique extraite de 50 ans de cinéma américain de Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon
Un extraterrestre pacifiste mais ferme vient avertir les Terriens et est fort mal reçu. Un des films clés de la science-fiction pré-spielbergienne (il influencera d'ailleurs le Steven Spielberg de "Rencontres du troisième type" et "E.T."). Dirigé par Robert Wise sur un très petit budget.
Sur la liste de Manny Farber
"Le Jour où la Terre s'arrêta" figure sur la liste des meilleurs films de l'année 1951 établie par le célèbre critique de cinéma américain Manny Farber (1917-2008), sur laquelle figure également un autre film de science-fiction emblématique du début de cette décennie, "La Chose d'un autre monde".
Postérité du film
"Le Jour où la Terre s'arrêta" est l'un des films auxquels il est fait référence dans la scène d'exposition "Science Fiction/Double Feature" de la comédie musicale "The Rocky Horror Show" (1973) et de son adaptation cinématographique "The Rocky Horror Picture Show" (1975) : « Michael Rennie was ill the day the Earth stood still ». Parmi les autres films cités figurent notamment trois autres films américains de science-fiction des années 50 : "Planète interdite", "Le Choc des mondes" et "Le Météore de la nuit".
La chronique de Gilles Penso