titre original | "Close Encounters of the Third Kind" |
année de production | 1977 |
réalisation | Steven Spielberg |
scénario | Steven Spielberg |
photographie | Vilmos Zsigmond |
musique | John Williams |
montage | Michael Kahn |
interprétation | Richard Dreyfuss, François Truffaut, Carl Weathers, Melinda Dillon, Cary Guffey |
récompenses | • Oscar de la meilleure photographie |
• Oscar du meilleur son |
La chronique de Gilles Penso
Troisième type, troisième version
Le film existe dans 3 versions distinctes : le montage original tel qu'il fut distribué en 1977, l'"édition spéciale" que Steven Spielberg ressortit en 1980, et une ultime édition spécifiquement concoctée pour la sortie en DVD, qui contient les meilleurs passages des 2 versions précédentes et qu'on sera donc tenté de préférer.
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
À l'instar des précédents films de Steven Spielberg, "Rencontres du troisième type" repose sur le comportement d'un personnage innocent dont la quiétude est bouleversée par une agression extérieure.
Comme "Les Dents de la mer", le film évolue en deux temps : manifestation de plus en plus fréquente et intense de l'élément perturbateur, mouvement du protagoniste en direction de cet élément pour résoudre la crise. À cette différence que dans "Rencontres du troisième type", l'itinéraire du protagoniste n'aboutit pas à un affrontement libératoire mais à une gratification jubilatoire.
En témoigne le léger glissement du héros spielbergien de l'innocence adulte à l'innocence enfantine, les 3 protagonistes du film, qui s'inscrivent comme les maillons d'une chaîne partant de l'enfant enlevé pour aboutir à l'extra-terrestre d'allure fœtale, ayant conservé une faculté d'émerveillement propre à leur permettre de communiquer avec les extra-terrestres qui jouent avec les inventions de l'homme, à l'instar du héros avec son train électrique et de Steven Spielberg lui-même avec le cinéma qui est, comme chacun sait, "le plus beau train électrique du monde".
La critique de Pierre
Voilà une référence dans l'œuvre de Spielberg, un de ses films-phares.
Le pitch ? Le film raconte le parcours d'un père de famille (Richard Dreyfuss) qui devient obsédé par des visions après avoir vu des soucoupes volantes ; il se sépare de sa famille pour aller accueillir les aliens. Parallèlement, on suit les travaux d'un scientifique français (François Truffaut) et de son traducteur (Bob Balaban) pour communiquer avec les extras-terrestres.
On peut gloser sur beaucoup de choses là-dedans : l'aspect psychanalytique du film (qui raconte l'histoire d'une famille qui se délite sans doute comme celle de Spielberg) ; la filiation voulue par le réalisateur avec la nouvelle vague française (la présence de Truffaut a permis à Spielberg de bénéficier d'un prestige critique dont il continue à profiter aujourd'hui). Ok.
On peut aussi dire que les effets spéciaux étaient superbes pour l'époque et qu'ils ont plutôt bien vieilli. Ok.
Mais le problème et la vérité de la chose, c'est que je me SUIS ENNUYÉ COMME JAMAIS DEVANT CE FILM. Que c'est chiant ! Ça n'en finit pas. 2h20 qui semblent en durer 4, vraiment. Je ne comprend pas la fascination que ce film peut encore générer aujourd'hui. Spielberg a fait tellement mieux depuis !
© Last Exit to Nowhere
Devils Tower (littéralement la "tour du Diable"), 1er Monument national des États-Unis par décision du président Theodore Roosevelt en 1906, est un monolithe situé à proximité des villes de Hulett et Sundance, dans le comté de Crook, au nord-est de l'État du Wyoming. Hauteur : 386 mètres au-dessus des terres environnantes. Sommet : à 1 558 mètres d'altitude.
Le générique de "Rencontres du troisième type" conçu par Dan Perri