L'un des premiers films de science-fiction ayant bénéficié de la couleur et du CinemaScope
titre original | "Forbidden Planet" |
année de production | 1956 |
réalisation | Fred M. Wilcox |
scénario | Cyril Hume, d'après une histoire de Irving Block et Allen Adler |
photographie | George J. Folsey |
production | Nicholas Nayfack |
interprétation | Walter Pidgeon, Anne Francis, Leslie Nielsen, Warren Stevens |
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Malgré quelques faiblesses (l'intrigue amoureuse notamment), il s'agit d'un sommet du film de science-fiction grâce à son scénario (la matérialisation de nos désirs entraînerait la destruction de l'espèce) et à l'intelligence de ses gadgets (Robby, le robot).
Postérité du film
"Planète interdite" est l'un des films auxquels il est fait référence dans la scène d'exposition ("Science Fiction/Double Feature") de la comédie musicale "The Rocky Horror Show" (1973) et de son adaptation cinématographique "The Rocky Horror Picture Show" (1975) : « Anne Francis stars in (ooh-ooh-ooh) Forbidden Planet ». Parmi les autres films cités figurent notamment trois autres films américains de science-fiction des années 50 : "Le Jour où la Terre s'arrêta", "Le Choc des mondes" et "Le Météore de la nuit".
Référence au film dans la littérature française
« À cent mètres de là se trouve une petite salle de cinéma qui repassait Planète interdite, film aimé par Chopin et tourné, en 1956, par Fred Mac Leod Wilcox ; il aurait juste le temps de manger quelque chose avant la séance de dix heures [...] Chopin revit donc Planète interdite, où l’on voit notamment se désintégrer un tigre en plein bond, gracieux dans le technicolor fraîchement inventé. » Extrait du roman "Lac" de Jean Echenoz, 1989 (chapitre 14)




La chronique de Gilles Penso