| titre original | "Westbound" |
| année de production | 1958 |
| réalisation | Budd Boetticher |
| scénario | Berne Giler |
| photographie | J. Peverell Marley |
| musique | David Buttolph |
| production | Henry Blanke |
| interprétation | Randolph Scott, Virginia Mayo, Karen Steele |
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Ce western, où le tandem Scott-Boetticher fait merveille, exploite un sujet original mais souffre un peu de son manque de moyens.
Le cycle Ranown
"Le Courrier de l'or" est le cinquième opus du cycle Ranown, qui désigne les sept collaborations entre le réalisateur Budd Boetticher et l'acteur Randolph Scott. Elles ont eu cours sur une période restreinte de cinq ans, entre 1956 et 1960. Son nom vient de la société Ranown Pictures qui produisit cinq de ces sept films. Ces films sont entrés dans l'histoire du western à côté des chefs-d'œuvre de John Ford et Anthony Mann. En 2001, le festival international du film de Brisbane a consacré à ces westerns une rétrospective intitulée "Budd Boetticher and the Westerns of Ranown". Les quatre précédents films du cycle sont "Sept hommes à abattre" (1956), "L'Homme de l'Arizona" (1957), "Décision à Sundown" (1957), "L'Aventurier du Texas" (1958), et les deux suivants, "La Chevauchée de la vengeance" (1959) et "Comanche Station" (1960).
Budd Boetticher et Karen Steele
"Le Courrier de l'or" est la deuxième collaboration du réalisateur avec l'actrice, après un premier film du cycle Ranown, "Décision à Sundown" (1957). Suivront un autre film du cycle Ranown, "La Chevauchée de la vengeance" (1959), et "La Chute d'un caïd" (1960). De leur premier à leur dernier film ensemble, Boetticher et Steele entretinrent une relation amoureuse.
Référence au film
"Le Courrier de l'or" est l'un des films auxquels Jean-Luc Godard fait référence dans "À bout de souffle". Une des innovations du cinéma de Nouvelle Vague était d'insérer un évènement d'actualité dans le récit. Les deux protagonistes du film de Godard assistent ainsi au Napoléon, un cinéma du 8e arrondissement de Paris, à la projection du film de Boetticher sorti en France le 4 septembre 1959, soit quinze jours avant la fin du tournage du film de Godard.