titre original | "Man in the Wilderness" |
année de production | 1971 |
réalisation | Richard C. Sarafian |
scénario | Jack DeWitt |
photographie | Gerry Fisher |
musique | Johnny Harris |
production | Sandy Howard |
interprétation | Richard Harris, John Huston, Henry Wilcoxon |
remake | "The Revenant" de Alejandro G. Iñárritu, 2015 |
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Fort belles images (notamment celles du bateau traversant, tiré ou porté par les hommes, des contrées sauvages), mais l'ensemble est un peu long.
Extrait de la chronique de Bertrand Tavernier du 14 octobre 2009
"Le Convoi sauvage" est un chef-d'œuvre méconnu qui est sorti (avec sous-titres français) en double programme avec "The Deadly Trackers" de Barry Shear dont j'ai gardé un souvenir détestable bien qu'il ait été commencé par Fuller. Les deux œuvres se partagent la même vedette, Richard Harris qui trouve dans "Le Convoi sauvage" l’un de ses meilleurs rôles. Il joue un guide, un trappeur qui accompagne l’expédition du Capitaine Henry (interprété par John Huston). Attaqué par un ours, il est laissé pour mort et abandonné par Henry. Sarafian nous raconte comment il va littéralement renaître, réapprendre à marcher, à survivre et sa lutte pour la vie qui nous vaut de fulgurants plans de nature (thématique qui anticipe sur "Into the Wild" sans le contexte hippie) se double de son désir de vengeance. On pense parfois à "Moby Dick". Photographie inspirée, épique de Gerry Fisher qui culmine dans ces plans de ce bateau que l’on pousse, que l’on tire à travers ces paysages de neige. Un des plus beaux moments, insolite, original, est cet accouchement d’une Indienne auquel assiste Richard Harris. La manière dont Sarafian filme cette scène (et d’ailleurs les Indiens), est exemplaire. À DÉCOUVRIR ABSOLUMENT.
Bande-annonce modernisée du "Convoi sauvage" © Dan McBride