| titre original | "Kiss of Death" |
| année de production | 1947 |
| réalisation | Henry Hathaway |
| scénario | Ben Hecht et Charles Lederer, d'après le roman "The Kiss of Death" d'Eleazar Lipsky |
| photographie | Norbert Brodine |
| musique | David Buttolph |
| production | Fred Kohlmar |
| interprétation | Victor Mature, Brian Donlevy, Coleen Gray, Richard Widmark, Taylor Holmes, Howard Smith, Karl Malden |
| récompense | Prix du meilleur scénario adapté au festival international du film de Locarno 1948 |
| versions suivantes | • "Le Tueur au visage d'ange" de Gordon Douglas, 1958, États-Unis |
| • "Kiss of Death" de Barbet Schroeder, 1995, États-Unis |
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Un grand film "noir" dans le style propre à Hathaway. Borde et Chaumeton, dans leur panorama du film noir, en retiennent surtout « ce personnage de petite frappe aux yeux de fauve, au rire grêle, névrosé jusqu'aux moelles et dont Richard Widmark a fait un de ses meilleurs rôles » [...]
Henry Hathaway et Ben Hecht
"Le Carrefour de la mort" est la deuxième collaboration du réalisateur avec le scénariste, après "La Pagode en flammes" (1942). Suivront "La Cité disparue" (1957) et "Le Plus Grand Cirque du monde" (1964), dernier scénario de Hecht.
Un troisième scénariste
La fin du film, initialement écrite par Ben Hecht, fut remaniée par Philip Dunne. Henry Hathaway a lui-même raconté les raisons de cette nouvelle version : « Dans la version de Ben Hecht, Victor Mature mettait sa famille dans un train et se cachait, attendant que Widmark vienne le trouver. J'ai trouvé cela mauvais et je l'ai dit à Ben, qui s'est mis en colère [...] Zanuck fut de l'avis de Ben et je dus tourner le scénario comme il était écrit. Avant la première projection, je dis à Darryl : « Vous faites une grosse erreur pour la fin. » Il regarda le film et, une fois la projection terminée, se tourna vers moi et dit : « Qui voulez-vous pour écrire la fin ? » et je dis : « Philip Dunne. » Et tous les deux, nous avons écrit le dernier quart d'heure du film. Mais à part cela, je n'ai eu qu'à me louer de Ben Hecht. »
