They live. We sleep.
titre original | "They Live" |
année de production | 1988 |
réalisation | John Carpenter |
scénario | John Carpenter, d'après la nouvelle "Eight O'Clock in the Morning" de Ray Nelson |
photographie | Gary B. Kibbe |
musique | John Carpenter et Alan Howarth |
interprétation | Roddy Piper, Keith David, Meg Foster |
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Renouvellement pertinent des récits de science-fiction des années 1950, quand ceux qui "prennent nos visages et nos âmes" étaient des communistes. Cette fois, ce sont les yuppies, les golden boys reaganiens, libéraux et affairistes. Un film libertaire, voire d'extrême gauche, puisque, manifestement, le salut vient de la classe ouvrière. De la très grande, très grande série B.
La critique de Sébastien Miguel pour Plans Américains
À sa sortie, une série B musclée remplie de mauvais goût et ouvertement parodique. Le temps et les tumultes du monde la positionnent, aujourd'hui, au plus haut.
Roddy Piper entre stupeur et consternation, l’abatage hilarant de Keith David, les aliens en costard cravate, la musique sarcastique d'Alan Howarth et Carpenter...
La presse, la télé, la police, le fanatisme religieux... et la fourberie féminine : tout y passe ! Le rythme est parfait, la satire féroce et réjouissante.
Carpenter capte la ville monstre de L.A. en isolant magnifiquement ses protagonistes dans le cadre et parvient à faire ressortir le poids désespérant des décors (la saleté des avenues au début, les ruelles où se battent nos héros dans l'indifférence générale...).
Un classique du cinéma américain d'autant plus magistral qu'à l'heure de la mondialisation, de Facebook et de Donald Trump, sa pertinence reste tragiquement d'actualité.
Photos du tournage de "Invasion Los Angeles"
Affiches alternatives de "Invasion Los Angeles"
La chronique de Gilles Penso
La critique de Bertrand Mathieux