Austin Butler is Elvis Presley
titre original | "Elvis" |
année de production | 2022 |
réalisation | Baz Luhrmann |
scénario | Baz Luhrmann, Sam Bromell, Craig Pearce et Jeremy Doner |
photographie | Mandy Walker |
musique | Elliott Wheeler |
interprétation | Austin Butler, Tom Hanks, Olivia DeJonge, Kelvin Harrison Jr. |
La critique de Sébastien Miguel pour Plans Américains
Le diable difforme et boiteux (Tom Hanks, excellent) dévore le corps et l’âme d'un adonis élu des dieux (Austin Butler, fracassante révélation).
À travers cette tragédie faustienne, les auteurs illustrent finalement plus l’Amérique des années 50 et 60 que le parcours édifiant de la plus grande star du XXe siècle.
Bien sûr, on aurait aimé la suppression d’une voix off envahissante et un montage bien moins épileptique, mais le film rend un bel hommage à la communauté noire américaine - les injustices qu'elle subit et son rôle essentiel dans la culture musicale des États-Unis.
La démence de la société de consommation américaine est dénoncée, et certaines scènes s’imposent comme de véritables morceaux de bravoure reconstituant avec force les prestations scéniques époustouflantes du King ("Trouble" et la reprise de "That's All Right Mama").
Une mythification hollywoodienne, copieuse et brillante d’une page importante de l’histoire des États-Unis.
Le troisième volet d'un triptyque
"Elvis" constitue le dernier volet de la trilogie dite épique du réalisateur Baz Luhrmann, commencée avec "Australia" (2008) et poursuivie avec "Gatsby le magnifique" (2013). Cette trilogie suit celle dite du rideau rouge, composée de "Ballroom Dancing" (1992), "Roméo + Juliette" (1996) et "Moulin Rouge" (2001).
"Elvis" © The Beauty Of


